tag:blogger.com,1999:blog-86125855943033418222024-03-05T09:12:51.632+01:00Pantin à gauche, l'humain d'abordBlog du collectif Front de Gauche de PantinSerge Victorhttp://www.blogger.com/profile/10137720646426758578noreply@blogger.comBlogger217125tag:blogger.com,1999:blog-8612585594303341822.post-61144449780479286332017-03-31T19:23:00.003+02:002017-03-31T19:23:56.960+02:00Réunion publique sur le logement et l'urgence sociale<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjo41yk151AIWwWqAhVkMxlRjKcQJ7q5XR5M3GA0RVS3EHiyWFa1crP2MFXpQBcM582Ol4Sa86mzLCyzDcW96woZmQlx6sjEpPYNn1m4FD-f3tTa96qpNpiW0Py5rxnYh5Uykb_w6i6BSg/s1600/17492582_1272035536221408_5180426824983635347_o.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjo41yk151AIWwWqAhVkMxlRjKcQJ7q5XR5M3GA0RVS3EHiyWFa1crP2MFXpQBcM582Ol4Sa86mzLCyzDcW96woZmQlx6sjEpPYNn1m4FD-f3tTa96qpNpiW0Py5rxnYh5Uykb_w6i6BSg/s640/17492582_1272035536221408_5180426824983635347_o.jpg" width="452" /></a></div>
<br />Serge Victorhttp://www.blogger.com/profile/10137720646426758578noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8612585594303341822.post-50441578536746999322017-01-30T10:46:00.000+01:002017-01-30T10:46:17.843+01:00Démolition du 21, rue Auger Quand le Maire descend dans l’arène<!--[if gte mso 9]><xml>
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<div class="MsoNormal">
Jeudi 26 janvier, malgré le froid, les locataires du 21, rue
Auger sont nombreux à se rendre au salon d'honneur de la mairie. Pas loin d'une
cinquantaine de personnes sont présentes pour une présentation du projet de
rénovation de leur quartier. Ou plutôt de deux projets alternatifs, puisque
leur mécontentement rendu public par leurs actions et un article dans <i>Le
Parisien</i>, a forcé l'équipe municipale à revoir sa copie.</div>
<div class="MsoNormal">
Face aux locataires, le maire, le premier adjoint, la
président de Pantin Habitat et le directeur de l'office. Le maire, parfaitement
à l'aise, présente à l'aide d'un <i>powerpoint,</i> deux versions du projet de
rénovation.</div>
<div class="MsoNormal">
Le projet A, qu'il espère de ses vœux, est un projet
« lourd » : rénovation de la dalle, démolition du 21, rue Auger,
création sur ce foncier d'une placette arborée avec des équipements publics
(école maternelle, école élémentaire, maison de quartier entre autre). De quoi
métamorphoser un quartier « enclavé » (curieux concept pour un
quartier situé à moins de 5 minutes du métro, et à une porte de Paris, mais
enfin) et régler les problèmes d'insécurité. </div>
<div class="MsoNormal">
Le projet B, qui interviendrait si décidément l'opposition
au projet A était insurmontable, est un projet <i>a minima</i>, avec rénovation
de la dalle, maintien de l'immeuble et résidentialisation. </div>
<div class="MsoNormal">
Sans douté échaudé par l'accueil fait aux initiatives de
« communication » malheureuses qui ont précédé la réunion (notamment
la plaquette d'information distribuée dans les boites aux lettres présentant le
nouveau visage du quartier en rayant purement et simplement le 21, rue Auger),
le maire tente de désamorcer la colère des locataires. En l'écoutant, on ne
peut être que rassuré : le projet prendra au moins trois bonnes années
avant de se concrétiser. (Pourquoi avoir tenté de le faire adopter aux forceps
en agitant la date butoir du 31 décembre 2016, on se le demande...) </div>
<div class="MsoNormal">
Et puis, il s'agit de l'intérêt commun dont il est
comptable : par leur sacrifice, les locataires du 21, rue Auger vont
permettre au quartier de se désenclaver, de dé-densifier ce quartier qui est le
plus dense de Pantin et de construire des équipements publics. Il termine son
intervention en annonçant la construction de logements, ce qui paraît pour le
moins contradictoire. D'ici à croire qu'il faut dé-densifier les logements
sociaux pour permettre à d'autres d'occuper l'espace...</div>
<div class="MsoNormal">
Surtout, le maire met en avant les financements qui ne
manqueront pas d'être débloqués si le projet A est adopté : 5,
10 millions d'euros peut être, 50% du financement total de l'opération. Ce
financement permettrait d'engager la rénovation lourde de la dalle, gérée en
association syndicale libre, où aucun des copropriétaires (la Tour Essor,
Coopération et famille notamment) ne veut participer financièrement. </div>
<div class="MsoNormal">
A ce moment-là, un malotru fait remarquer que c'est très
bien, surtout pour ceux qui resteront dans le quartier.</div>
<div class="MsoNormal">
Mais le maire a eu vent que des « personnes
extérieures » sont venues manipuler les<span style="mso-spacerun: yes;">
</span>locataires en leur racontant des contre-vérités. Or, les procédures de
relogement de l'ANRU sont très encadrées : maintien du même niveau de
loyer, prise en charge financière du déménagement notamment. Mais ce qu'il ne
précise pas, c'est que les locataires ont trois propositions au maximum, qu'il
n'y a aucune obligation concernant les charges (ce qui peut augmenter
notablement les dépenses des ménages) et que dans toutes les opérations de
relogement, des locataires restent sur le carreau. D'ailleurs, la présidente de
Pantin Habitat précise que l'obligation de relogement se fait dans un rayon de
5km. Mais comme on rase gratis ce soir-là, le maire tend la perche en
expliquant qu'il peut y avoir des relogements dans plus grand, des
décohabitations, etc. Les promesses n'engagent que ceux qui y croient.</div>
<div class="MsoNormal">
La suite de la réunion est un peu plus mouvementée car la
plupart des locataires sont en colère du manque de considération avec lequel
ils ont été traités, tant par les édiles que par leur bailleur. </div>
<div class="MsoNormal">
Le maire explique que la concertation est en train de se
faire, qu'un atelier sur la démolition de l'immeuble est d'ores et déjà
programmé (sic !) et que si les locataires n'étaient décidément pas
convaincus, il y aurait une consultation sous forme d'un vote des locataires de
l'îlot 27. </div>
<div class="MsoNormal">
Bien curieuse concertation : l'ANRU exige que les
habitants et les associations de locataires soient informées et concertées. A
moins de penser qu'un sondage, à partir de la présentation d'un seul projet,
avec 4 questions ineptes constitue une concertation. </div>
<div class="MsoNormal">
La réunion de jeudi n'a rien réglé sur le fonds. D'ailleurs,
n'y-t-il que deux projets possibles ? On pourrait imaginer une démarche
autrement plus respectueuse que celle jusque-là menée par la municipalité de
Pantin, qui associe réellement les locataires du 21, rue Auger, les habitants
de l'îlot 27 qui sont également concernés, et les associations représentatives
des locataires. </div>
<div class="MsoNormal">
D'autre projets ANRU, menés en réelle concertation avec les
habitants, sont des succès. La balle reste dans le camp de la municipalité. Et
les locataires ont bien l'intention de se faire entendre.</div>
Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/08068187824303333822noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8612585594303341822.post-35335300930907163372016-10-13T12:43:00.000+02:002016-10-13T12:43:01.049+02:00Quand les habitants se mobilisent !<div>
Bonjour à toutes et tous,<br /></div>
Dans deux quartiers, aux
Quatre Chemins et sur la Place Olympe de Gouges, les habitants se
mobilisent en ce moment pour protéger et améliorer les conditions du
vivre ensemble à Pantin.<br /><div>
<br /><u><b>Aux Quatre Chemins, le passage Forceval</b></u> (piéton) deviendrait un parking à camions pour dépolluer Paris. Et Pantin alors ?<br />Lire l'article du Parisien <span class="Object" id="OBJ_PREFIX_DWT901_com_zimbra_url"><span class="Object" id="OBJ_PREFIX_DWT909_com_zimbra_url"><a href="http://www.leparisien.fr/pantin-93500/pantin-leur-tunnel-pieton-va-devenir-un-parking-de-camions-11-10-2016-6194811.php" target="_blank">en cliquant ici</a></span></span>.</div>
<div>
Signez la pétition <span class="Object" id="OBJ_PREFIX_DWT902_com_zimbra_url"><span class="Object" id="OBJ_PREFIX_DWT910_com_zimbra_url"><a href="http://www.mesopinions.com/petition/nature-environnement/stop-installation-plateforme-logistique-urbaine-passage/25273" target="_blank">en cliquant là</a></span></span>. <br /></div>
<div>
<u><b>Sur la Place Olympe de Gouges</b></u>, les habitants souhaitent un lieu collectif dans la Pavillon, à la place d'un resto gastro inaccessible.</div>
<div>
Lire le texte de la pétition et la signer <span class="Object" id="OBJ_PREFIX_DWT903_com_zimbra_url"><span class="Object" id="OBJ_PREFIX_DWT911_com_zimbra_url"><a href="https://www.change.org/p/bertrand-kern-pas-de-restaurant-gastro-dans-notre-pavillon-de-banlieue?recruiter=490993458&utm_source=share_petition&utm_medium=facebook&utm_campaign=share_for_starters_page&utm_term=des-lg-no_src-no_msg" target="_blank">en cliquant ici</a></span></span>.</div>
<div class="gmail_quote">
<br /></div>
<div class="gmail_quote">
<u><b>Une réunion publique en présence de M. le Maire</b></u> a lieu <span class="Object" id="OBJ_PREFIX_DWT904_com_zimbra_date"><span class="Object" id="OBJ_PREFIX_DWT912_com_zimbra_date">Lundi</span></span>
17 Octobre à 19h à la maison de quartier Mairie - Ourcq (12, rue
Scandicci) sur l'avenir du quartier de l'Îlot 27, tout proche de la
Place Olympe de Gouges. Cf pièce jointe.</div>
Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/08068187824303333822noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8612585594303341822.post-6254808240256200212016-09-05T15:37:00.000+02:002016-09-05T15:38:43.674+02:00Macron ou le rêve de l’ubérisation heureuse <h1 class="article-headline" itemprop="headline">
</h1>
<div class="article-head-metas">
<span class="authors">
Par
<span class="author" itemprop="author creator" itemscope="" itemtype="http://schema.org/Person">
<a href="http://www.liberation.fr/auteur/1872-daniel-schneidermann" itemprop="url"><span itemprop="name">Daniel Schneidermann</span></a>
</span>
</span>
—
<span class="date">
<time datetime="2016-09-04T17:51:04" itemprop="datePublished">4 septembre 2016 </time><time datetime="2016-09-05T11:11:34" itemprop="dateModified"></time>
</span>
</div>
<h2 class="article-standfirst read-left-padding">
Savoir démolir le code du travail avec le sourire : c’est la mission du nouveau démissionnaire du gouvernement.</h2>
<div class="wide-column width-padded-left">
<ul class="article-rel-list">
<li class="article-rel-item"><span class="share" itemprop="alternativeHeadline"></span><a class="js-share-facebook" href="https://www.facebook.com/sharer/sharer.php?u=http%3A%2F%2Fwww.liberation.fr%2Fdebats%2F2016%2F09%2F04%2Fmacron-ou-le-reve-de-l-uberisation-heureuse_1482628&t=Macron+ou+le+r%C3%AAve+de+l%E2%80%99ub%C3%A9risation+heureuse" rel="nofollow"><svg class="icon share-link-fb" height="20" width="20"><use xlink:href="http://www.liberation.fr/debats/2016/09/04/macron-ou-le-reve-de-l-uberisation-heureuse_1482628#icon-facebook"></use>
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</a>
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</span>
</li>
</ul>
<div class="article-body read-left-padding" itemprop="articleBody">
Ce n’est pas une information ordinaire. C’est la Grâce en
personne, qui foudroie le plateau de BFM TV en fin de matinée, quand se
confirme la nouvelle : dans quelques heures, Emmanuel Macron va
démissionner du gouvernement. Ils sont là, le trio des permanents,
Julien Arnaud, Laurent Neumann, Ruth Elkrief, les incrustés du soir et
du matin, et c’est comme si instantanément ils se mettaient en marche
eux aussi, portant vers la pauvre étable l’or, la myrrhe et l’encens.
Extatique, Elkrief raconte une anecdote : voici quelques jours, elle
faisait quelques pas avec Lui, attendant banalement le début d’une
interview. Et là, miracle : l’ancien banquier d’affaires s’est mis à
serrer les mains des simples mortels. Toutes les mains. Jusqu’à la
dernière. Et ça m’a rappelé quelqu’un, raconte la journaliste : Jacques
Chirac. Fascination, devant l’écran, d’assister à la naissance d’une
bulle. Comme elle va gonfler et gonfler encore, dans les semaines qui
viennent, scintillante, irrésistible. Vous imaginez ? Il serre des
mains. Il rencontre des vraies gens. Et il semble aimer ça. Il faut les
voir, tous, extatiques, incrédules, perplexes, autour du berceau,
formant attroupement entre le bœuf et l’âne gris. Mais de qui
célèbrent-ils la naissance ? Le messie Macron concentre toutes les
qualités. Il est moderne. Il est sympathique. Il veut réformer, mais
avec le sourire, pas comme ces grincheux de Valls ou de Juppé, pas comme
cet hystérique de Sarkozy, pas comme ce pisse-froid de Le Maire, pas
comme ce mollusque de Hollande.<br />
D’autant que Macron fait plus fort encore que Chirac. Quelques jours
plus tard, à la foire de Châlons-en-Champagne où s’est rendu le
démissionnaire pour s’immerger dans la population des agriculteurs en
détresse, la même chaîne a isolé une séquence. Une agricultrice
l’aborde. C’est la figure même de la détresse. Elle est à trois ans de
la retraite. Elle n’y arrive plus. «Que pouvez-vous faire ?» demande
Macron. Rien. Sinon, souffle la dame, «se passer la corde au cou».
Macron reste sans voix. Simplement, il pose sa main sur le bras de la
désemparée. Son Sauveur la touche : c’est trop d’émotion pour elle.
Surgissent les larmes. «Aidez-nous.» Pour toute réponse, il lui claque
deux bises. «Je n’ai pas de réponse à la situation de cette dame,
confie-t-il quelques mètres plus loin aux nombreux journalistes
présents. Ce qui est dur, c’est ce que vit cette dame. La facilité, ce
serait de lui donner une réponse ou de lui faire une promesse que je ne
pourrai pas tenir. Faire de la politique, ce n’est pas avoir une
solution à tout. C’est aussi prendre tout ce qui se passe dans sa
complexité et essayer d’apporter des réponses structurées. Aujourd’hui,
je n’en ai pas pour ce qu’elle vit.»<br />
Autrement dit, il est paumé, comme Jospin face aux ouvriers de LU,
voici quelques siècles, dans une autre séquence d’anthologie. Mais qui
lui en tiendrait rigueur ? Au contraire, BFM salue sa <i>«franchise»</i>.<br />
C’est la Bonne Nouvelle que les journalistes n’attendaient plus : la
Réforme, leur Réforme, enfin ce que François Lenglet, Dominique Seux et
les autres appellent la Réforme, c’est-à-dire le recul de l’âge de la
retraite, la suppression des 35 heures, l’ouverture des magasins le
dimanche, la suppression des «situations acquises», la révision du
statut des fonctionnaires, la précarité généralisée, bref la démolition
générale du code du travail, sera souriante. Et avec les dents du
bonheur en cadeau bonus. Il y avait quelque chose d’invendable, un
grumeau qui ne passait pas, dans le discours gattazien habituel.
L’ubérisation heureuse, voilà le rêve à portée de mains. C’est vrai.
Pourquoi un licenciement économique devrait-il être cruel ? Pourquoi la
mise à mort du CDI ne pourrait-elle pas se faire dans le respect et la
tendresse ? Pourquoi une faillite devrait-elle être amère ? Pourquoi
tout le monde ne serait-il pas milliardaire ? Pourquoi Pôle emploi ne se
reconvertirait-il pas en Pôle bisous ?<br />
<span class="authors">
<span class="author" itemprop="author creator" itemscope="" itemtype="http://schema.org/Person">
<a href="http://www.liberation.fr/auteur/1872-daniel-schneidermann" itemprop="name">Daniel Schneidermann </a>
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</div>
</div>
Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/08068187824303333822noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8612585594303341822.post-41207703204754251252016-08-12T16:02:00.000+02:002016-08-12T16:02:51.743+02:00La provoc annuelle de "Challenges" : le palmarès des fortunes <div class="bust">
<div class="sub-header-article accur8-desktop accur8-tablet">
<div class="col-left fractal-desktop fractal-10-desktop collapse-7-desktop fractal-tablet fractal-6-tablet collapse-4-tablet">
<h1 class="title">
</h1>
<ul class="info">
<li>11 août 2016</li>
<li>
Par <a class="subscriber" href="https://blogs.mediapart.fr/yves-faucoup">YVES FAUCOUP</a></li>
<li>
Blog :
<a href="https://blogs.mediapart.fr/yves-faucoup/blog">Social en question</a>
</li>
</ul>
<div class="introduction">
"Challenges" vient de publier, comme chaque année,
son palmarès des 500 plus grosses fortunes de France. Les 12 en tête du
classement possèdent une fortune de 194 milliards d'euros, qui a
progressé de 28 milliards en un an, soit + 16,9 %. L'étalage de
richesse, auquel se livre le magazine du fric, ne pose pas que la
question de l'indécence : ici comme ailleurs, il joue une fonction de
sidération.
</div>
</div>
</div>
</div>
<br /><div class="bust">
</div>
<div class="content-article">
<br />
<div class="media media-align-center media-image format-50-pcent">
<img alt="une-de-challenges" class="preview" height="200" src="https://static.mediapart.fr/etmagine/default/files/2016/08/11/une-de-challenges.jpg?width=149&height=203&width_format=pixel&height_format=pixel" width="146" /> </div>
<span>En effet, comment ne pas s'incliner devant une telle démesure.</span><br />
<i>Challenges </i>fait preuve d'une certaine pudeur : le patrimoine global des 500 Français les plus riches "<i>n'a presque pas évolué en un an</i>",
écrit-il. Sans pour autant publier le chiffre : en 2014, c'était 390
milliards ; en 2015, 460 et en 2016 on ne sait, sinon une petite courbe
qui laisse presque transparaître une légère baisse. Je me coltine le
calcul et je trouve 458, 6 milliards. Donc une très légère baisse (on
aura noté que les 500 possèdent une fortune supérieure au budget de
l'Etat). <i>Challenges </i>est un peu déchiré : on veut faire miroiter
la richesse, en ménageant les riches qui n'aiment pas plus que ça
s'exhiber, tout en ne voulant pas avouer une baisse. Or cette baisse est
toute relative, car elle exprime la difficulté d'évaluer le patrimoine
réel de ces gens-là, la bourse ayant connu de fortes fluctuations en
2015 (les valeurs boursières ont baissé de 20 % en un an). Donc
l'évaluation de <i>Challenges</i> serait plutôt le signe d'une
progression des fortunes, si en valeur absolue le montant global du
patrimoine est resté à peu près le même. Un vent favorable, ça tient
tellement à peu, et le portefeuille d'actions explose.<br />
<b>Le Fmic !</b><br />
En tous cas, les 12 plus riches ont vu, eux, leur patrimoine
s'accroître de 28 milliards en un an (et ils sont passés de 20 Mds en
1996 à 194 Mds aujourd'hui, patrimoine qui a presque décuplé en <span> </span>20
ans). Et cette légère stagnation des 500 ne doit pas dissimuler le fait
que leur fortune a progressé de 18 % en deux ans, de 15 % en 2014, de
25 % en 2012 (voir <i>Challenges</i> du 10 juillet 2014) . Le magazine
note que pour entrer dans le palmarès il faut désormais posséder 100
millions d'euros : en 2014, il fallait posséder 74 millions pour faire
partie du club des 500. Avec un tact certain, le magazine nomme ce
niveau de richesse le Fmic : "fortune minimum d'insertion dans le
classement" ! Le Smicard qui devra vivre plus de 7000 ans pour atteindre
ce niveau de fortune (sans rien dépenser pendant cette éternité)
appréciera.<br />
<i>Challenges</i> glisse en passant que Mme Bettencourt, à l'époque
du bouclier fiscal instauré par Nicolas Sarkozy, échappait à l'ISF. Sans
toutefois, nous rappeler ce que <i>Le Canard enchaîné</i> avait révélé à savoir que le fisc avait dû rembourser 30 millions d'euros à la dame, toujours pour la même raison.<br />
<i>Challenges</i> loue Pierre Gattaz qui a si gentiment répondu aux questions que le magazine lui posait. Et étrille François Hollande qui "<i>n'aime pas les riches</i>", sorte de sparadrap du capitaine Haddock.<br />
<b>Le gratin du gotha</b><br />
<div class="media media-align-left media-image format-50-pcent">
<img alt="Laurence Parisot à Saint-Barth" class="preview" height="200" src="https://static.mediapart.fr/etmagine/default/files/2016/08/11/img-20160811-0001.jpg?width=674&height=677&width_format=pixel&height_format=pixel" title="Laurence Parisot à Saint-Barth" width="199" /> <span class="legend">Laurence Parisot à Saint-Barth</span> </div>
Nous
avons droit à peu près aux mêmes chapitres chaque année : les riches
vivent parfois dans des enclos bien gardés. Une année c'était la villa
Montmorency<span> </span>(où le "<i>gratin du gotha</i>", Bolloré,
Afflelou, Lagardère, Sarkozy-Bruni, se cache des regards des manants) ou
la villa Saïd, à Paris. L'avenue du Monopoly (Foch) où tel immeuble est
estimé à 1,7 milliard. Cette fois-ci c'est la rue de Grenelle qui est à
l'honneur, dans le VIIème arrondissement où se dissimulent de luxueuses
résidences à 23 millions d'euros. Et comme ces richesses exorbitantes
il faut bien les dépenser un peu, alors petit tour dans les paradis
perdus, pas pour tout le monde : Saint-Barth, sur un rocher des
Caraïbes, prisé, entre autres, par Laurence Parisot qui y possède une
"mai-son".
Ce que cette liste nous donne à voir c'est que beaucoup de
titulaires de fortunes sont des héritiers. L'idéologie de beaucoup
d'entre eux (déversée sans cesse dans nos médias par des propagandistes
parfois eux-mêmes héritiers comme Nicolas Beytout, ex-<i>Les Échos</i>, aujourd'hui patron de <i>L'Opinion</i> ou Ghislaine Ottenheimer, la dame de Neuilly, justement directrice de la rédaction de <i>Challenges</i>),
c'est le self-made-man, celui qui a le sens des initiatives, de
l'audace (mot qu'ânonne sans cesse Mme Ottenheimer), qui s'est construit
avec la force du poignet : il faut accréditer l'idée que c'est la
volonté, le courage, la prise de risque qui seraient à l'origine de ces
succès. Or ce n'est pas le cas de Parisot, ni de Gattaz, ni
d'Ernest-Antoine Sellière, et le palmarès nous rappelle opportunément
que parmi les 12 premiers, 9 sont des héritiers (Bettencourt, Arnault,
Mulliez, Hermès, Dassault, les frères Weitheimer, Pinault, Bolloré et
Perrodo) soit les 3/4 !<br />
<div class="media media-align-center media-image format-50-pcent">
<img alt="img-20160811-0002" class="preview" height="172" src="https://static.mediapart.fr/etmagine/default/files/2016/08/11/img-20160811-0002.jpg?width=1142&height=983&width_format=pixel&height_format=pixel" width="200" /> </div>
<b>Riches philanthropes</b><br />
Comme récemment <i>Valeurs actuelles</i>, <i>Challenges</i>, juste
avant de consacrer un article à l'ISF dans ce dossier, publie une page
de publicité en faveur de la Fondation Caritas France, avec ce slogan : "<i>Créer sa fondation orientée pauvreté et exclusion</i>".
On fait fort dans le cynisme. Peut-être parce que l'on a mauvaise
conscience : alors on va chercher des philosophes, moralistes sans
éthique. Pascal Bruckner qui a osé écrire : "<i>il n'est rien de
choquant à ce que des personnes célèbres ou riches consacrent une partie
de leur temps aux indigents, façon de remercier la fortune des
bienfaits dont elle les a gratifiées</i>". Pour lui, "<i>diffamer les donateurs dans des pamphlets furieux est une satisfaction aussi creuse que frivole</i>". Et de glorifier Bill Gates, "<i>le héros de l'offrande spectaculaire assortie d'une grande modestie dans le maintien</i>" (<i>La sagesse de l'argent</i>, Grasset). Et André Comte-Sponville de venir à la rescousse en décanillant <i>Merci patron !</i>, film trop simpliste à son goût. Il lui reproche de n'offrir qu'"<i>une approche morale, pour des problèmes surtout économiques</i>". Il est vrai qu'il a publié en 2007 <i>Le capitalisme est-il moral ?</i>, qui prenait acte que l'économie a ses lois, et la morale les siennes.<br />
Morale de cette histoire qui défrisera Comte-Sponville : la
possession de telles fortunes n'est pas seulement immorale parce
qu'elles sont le plus souvent héritées (quitte à ce que le désormais
titulaire ait su la faire fructifier) mais par le fait même qu'elles
atteignent de tels montants. On ne rappellera jamais assez qu'un
individu qui a épuisé tous ses droits au chômage, et qui galère au RSA,
perçoit officiellement 524,68 € par mois, amputés aussitôt de 61,67 €
s'il perçoit par ailleurs une allocation-logement. Soit une allocation
de 463,01 € par mois s'il n'y a aucune autre ressource. Et le Smic est à
1143,72 € nets mensuels. <br />
<div class="media media-align-left media-image format-50-pcent">
<img alt="sans-titre-1" class="preview" height="120" src="https://static.mediapart.fr/etmagine/default/files/2016/08/11/sans-titre-1.jpg?width=128&height=77&width_format=pixel&height_format=pixel" width="200" /> </div>
Aucun
rapport ? Mais on nous dit que c'est grâce à ces fortunes accumulées
que les citoyens ont du travail. On nous dit que les PDG ont des
salaires astronomiques (avec stock-options, parachutes dorés et
retraite-chapeau) et les propriétaires des patrimoines stratosphériques
parce qu'ils assurent le développement de leur entreprise et créent de
l'emploi (bien que certains coulent leur boite ou sont reconnus
"incapables majeurs"). Pourtant si l'infortuné est jeté sur le carreau
c'est bien parce que ce modèle économique est injuste, et efficace par
pour le plus grand nombre mais seulement pour ceux qui en tirent
pleinement profit. L'infortuné est traité de la sorte, pas par un
système social qui déraille mais bien par une économie libérale,
autorisant par ailleurs, et justifiant, ces écarts de fortune.
<b>Les Caïmans sont au Paradis</b><br />
Même <i>Challenges</i> est gêné aux entournures : alors le magazine fait un geste, il cite Philippe Askenazy qui, dans <i>Tous rentiers ! Pour une autre répartition des richesses </i>(Odile Jacob), constate que les "<i>riches finissent par lasser et choquer</i>" en captant une part croissante du revenu national. <i>Challenges</i> interroge également Gabriel Zucman, auteur d'un passionnant ouvrage sur <i>La richesse cachée des nations, Enquête sur les paradis fiscaux</i> (La République des idées, Le Seuil, 2013). Il constate que les fortunes supérieures à 100 millions d'euros affichent "<i>un rythme de croissance effréné</i>"
: de 8 à 10 %. Alors beaucoup s'évadent fiscalement : il évalue à 8635
milliards de dollars les fortunes (mondiales) personnelles détenues en
Suisse, Îles Caïmans, Singapour ou Luxembourg, soit 41 % d'augmentation
entre 2011 et 2014. Je note que dans son livre il donnait le chiffre de
5800 milliards $ pour 2013 (masse d'argent dissimulé sur les 73000
milliards de patrimoine mondial financier). C'est dire la progression de
cette arnaque sur le dos des citoyens qui règlent leurs impôts au
centime près.<br />
<span> </span>La seule France aurait 500 milliards $ évadés (590
milliards d'euros, dit Antoine Peillon, grand reporter au très gauchiste
journal <i>la Croix</i>) : ce qui prive le fisc français d'au moins 85
milliards d'euros chaque année, sans doute davantage. Soit un montant
supérieur au déficit du budget de l'État. Or les économistes en cour ne
cessent d'expliquer que c'est parce que le Smic est trop élevé et le RSA
distribué à trop d'assistés que l'économie va mal (l'évasion fiscale
c'est pourtant 10 fois le budget du RSA). Jamais les Beytout,
Dessertine, Ottenheimer, Lenglet, Fiorentino, (Jean-Marc) Daniel,
Verdier-Molinié, Sylvestre et bien d'autres, qui chassent en
escadrilles, tous ces détricoteurs du droit social au service des
oligarques, ne vous diront que l'économie française est ainsi délestée.
Ni non plus que les fortunes démesurées recensées par le palmarès de <i>Challenges</i> sont intolérables en démocratie.<br />
<b>. </b><i>Challenges</i>, du 7 juillet au 24 août 2016.<br />
<b>Ajout du 12 août :</b><br />
<b>Inégalités de revenus et Capital</b><br />
Dans <i>Le Capital au XXIème siècle</i>, Thomas Piketty démontre que
les inégalités de revenus s'accroissent quand les revenus du capital
augmentent plus vite que la croissance. Un économiste du FMI vient
d'essayer de démontrer qu'il n'en est rien, à partir d'une étude
effectuée sur 19 pays développés. Et qui annonce en premier cette info
en France ? : <i>Challenges</i> sur son site le 9 août. Il faut aller voir sur <i>Le Monde</i> ou <i><span> </span>Les Échos</i>
pour découvrir que l'économiste se demande tout de même si à plus long
terme la thèse de Piketty ne pourrait pas être vérifiée. On attend
cependant la réponse de Piketty.<br />
<i><span>Sur ces questions des inégalités, à noter que Joseph Stiglitz, Prix Nobel d'économie, a déclaré en septembre 2015 : "</span><span>Les inégalités sont à l’origine de la crise et freinent la reprise des pays industrialisé</span></i><i><span>". Et aussi : "</span><span>Les inégalités résultent de choix politiques, et non d’une mondialisation échappant aux Etats, comme on l’entend parfois.</span></i><i><span>"</span></i><br />
<br />
<div class="media media-align-center media-image format-50-pcent">
<img alt="corruption" class="preview" height="105" src="https://static.mediapart.fr/etmagine/default/files/2016/08/11/corruption.jpg?width=239&height=126&width_format=pixel&height_format=pixel" width="200" /> </div>
<b>Billet n° 273</b><br />
<b>Contact : </b><a href="mailto:yves.faucoup.mediapart@sfr.fr">yves.faucoup.mediapart@sfr.fr</a><br />
<a class="external" href="https://www.facebook.com/yves.faucoup" target="_blank">Lien avec ma page Facebook</a><br />
Tweeter : <a class="external" href="https://twitter.com/YvesFaucoup" target="_blank">@YvesFaucoup</a><br />
[Le blog <i>Social en question</i> est consacré aux questions sociales et à leur traitement politique et médiatique. Voir présentation dans <a href="http://blogs.mediapart.fr/blog/yves-faucoup/260314/le-point-sur-social-en-question">billet n°100</a>. L’ensemble des billets est consultable en cliquant sur le nom du blog, en titre ou ici : <a href="http://blogs.mediapart.fr/blog/yves-faucoup"><b><i>Social en question</i></b></a>. Par ailleurs, tous les articles sont recensés, avec sommaires, dans le <a href="http://blogs.mediapart.fr/blog/yves-faucoup/280515/social-en-question-mode-demploi">billet n°200</a>]<br />
</div>
Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/08068187824303333822noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8612585594303341822.post-22016938533893653462016-07-19T13:36:00.000+02:002016-07-19T13:36:16.017+02:00Le Grand Paris, voie express pour la spéculation immobilière ? <h3 class="post-title entry-title" itemprop="name">
</h3>
<div class="post-header">
</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgX2HpXigupI-PPYl72JML6BQXSmrkMeGyYeCW_3duk9Y6i4gaXtiJWNMaA24u_TLVXINOp1fWWLnvVH1mV2oOvfam1GLveh_z-_0gx-KF4lZN7OysJVfM8QvHAnSBE2j4fUxN74FQOzBgX/s1600/2015_p447.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="280" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgX2HpXigupI-PPYl72JML6BQXSmrkMeGyYeCW_3duk9Y6i4gaXtiJWNMaA24u_TLVXINOp1fWWLnvVH1mV2oOvfam1GLveh_z-_0gx-KF4lZN7OysJVfM8QvHAnSBE2j4fUxN74FQOzBgX/s400/2015_p447.jpg" width="400" /></a><span style="font-family: arial, sans-serif; font-size: 14px; text-align: start;">Le
Grand Paris Express prévoit à l’horizon 2030 de doubler le réseau
actuel de métro, avec environ 200 km de nouvelles lignes autour de
Paris.</span></div>
<div class="field field-name-field-news-chapo field-type-text-long field-label-hidden" style="font-family: arial, sans-serif; font-size: 14px; font-weight: bold; line-height: 22px; margin-left: 18px; margin-top: 20px;">
<div class="field-items">
<div class="field-item even">
<div style="margin-bottom: 1.5em; margin-top: 1.5em; text-align: justify;">
De vastes projets urbains se préparent autour des gares du Grand Paris
Express. Un chantier colossal qui pourrait ne pas profiter à tous. Si
certaines collectivités encadrent le marché, d’autres le laissent faire.
Au risque d’une explosion des prix qui repoussera plus loin les
familles modestes. Enquête.</div>
</div>
</div>
</div>
<div class="field field-name-field-news-text field-type-text-long field-label-hidden" style="font-family: arial, sans-serif; font-size: 14px; line-height: 22px; margin-left: 18px; margin-top: 20px;">
<div class="field-items">
<div class="field-item even">
<div style="margin-bottom: 1.5em; margin-top: 1.5em; text-align: justify;">
Le « kilomètre 1 » du Grand Paris Express a été lancé en grande pompe,
le 4 juin dernier, à Clamart (Hauts-de-Seine). Avec ballet de
tractopelles, valse d’élus et… Camélia Jordana. Deux tunneliers vont
plonger dans le sous-sol de cette ville des Hauts-de-Seine pour creuser
une partie de cette infrastructure de transport, présentée comme le «
chantier du siècle ». 200 km répartis sur quatre nouvelles lignes. 22
milliards d’investissement. 10 000 à 15 000 emplois directs par an pour
bâtir « le métro le plus digital du monde ». Et en surface aussi, cela
va s’agiter. De nombreux élus en profitent pour lancer de grands projets
urbains autour des 68 nouvelles gares programmées, avec un risque non
négligeable : faire monter les prix du foncier et de l’immobilier.</div>
<h2 style="line-height: 1.2em; margin-bottom: 1em; margin-top: 1em; text-align: justify;">
Une parodie de Paris, à la sauce Disney et couleur guimauve</h2>
<div style="margin-bottom: 1.5em; margin-top: 1.5em; text-align: justify;">
C’est le cas à Clamart, où le maire UDI, Jean-Didier Berger, prévoit de
bâtir, sur 2,5 hectares, des immeubles néo-haussmanniens avec mansardes,
fer forgé, crépi rose, balustrades et toit en zinc. Une parodie de
Paris, à la sauce Disney et couleur guimauve. « Surtout, le maire va
vendre aux promoteurs une partie de la place de la gare, jusqu’ici
publique, pour qu’ils fassent de l’accession à la propriété », dénonce
Gérard Aubineau, élu PCF au conseil municipal. « C’est un eldorado pour
les promoteurs », préviennent aussi les élus de l’association Clamart
citoyenne (PG, Ensemble, EELV). Jeune professionnel de l’immobilier, le
maire de droite, lui, assume. L’arrivée prochaine du Grand Paris Express
doit être l’occasion, explique-t-il sur son blog, de « créer du
logement mais surtout de transformer l’image de la ville et la rendre
beaucoup plus attractive ». Traduction : d’« arrêter de ne faire que du
logement social ».</div>
<div style="margin-bottom: 1.5em; margin-top: 1.5em; text-align: justify;">
L’édile de droite n’est pas le seul à faire une offrande aux promoteurs
et à la gentrification. Au Blanc-Mesnil (Seine-Saint-Denis), le maire
(LR), Thierry Meignen, a lancé fin juin un projet délirant pour
embourgeoiser sa ville et changer sa population.</div>
<h2 style="line-height: 1.2em; margin-bottom: 1em; margin-top: 1em; text-align: justify;">
Un « véritable Far West pour les promoteurs »</h2>
<div style="margin-bottom: 1.5em; margin-top: 1.5em; text-align: justify;">
Un quartier de 720 logements serait créé à proximité d’une des deux
futures gares programmées sur sa commune pour, dit-il, « attirer les
Parisiens » et « ceux qui ne peuvent se loger dans la capitale ». À
terme, près de 1 700 habitants pourraient emménager dans cet ensemble de
50 000 mètres carrés. Un « village dans la ville », ose le maire dans
les colonnes du Parisien, avant de mettre en avant la faible proportion
de HLM (6 %) et le « style ancien » de l’ensemble. « Nous avions prévu
un projet à cet endroit, explique l’ancien maire PCF Didier Mignot, mais
il était bien plus modeste (200 logements), et comprenait 30 % de
logements sociaux. » Lui aussi déplore que sa ville soit devenue, depuis
quelques mois, un « véritable Far West pour les promoteurs ». Résultat,
depuis la modification du plan local d’urbanisme par la nouvelle
municipalité, des agents immobiliers ratissent les zones pavillonnaires
pour les informer qu’ils sont « mandatés par des promoteurs pour
identifier les opportunités de vente » dans leur quartier. Lesdits
promoteurs assurent vouloir « acquérir rapidement » dans cette zone, en «
valorisant les biens différemment du marché résidentiel traditionnel ».
En clair : vendez aux plus offrants, il y a de l’argent à se faire !</div>
<div style="margin-bottom: 1.5em; margin-top: 1.5em; text-align: justify;">
On se croirait dans le roman de Zola la Curée, qui voit Aristide Saccard
monter à Paris pour tirer profit des travaux d’Haussmann. « Quand le
premier réseau sera fini, alors commencera la grande danse », explique
cet homme d’affaires véreux obsédé par « le flot montant de la
spéculation ». La métropole parisienne du XXIe siècle sera-t-elle le
Paris du second Empire ? Un espace, comme l’écrivit Zola, « haché à coup
de sabre, les veines ouvertes, nourrissant cent mille terrassiers et
maçons, traversé par d’admirables voies stratégiques qui mettront les
forts au cœur des vieux quartiers » ? On pourrait le croire, ces
derniers temps. Un jeune agent immobilier, rencontré il y a quelques
semaines à Saint-Ouen, nous confiait qu’il avait acheté plusieurs
appartements à Carrefour-Pleyel, à Saint-Denis, en raison du
prolongement de la ligne 14 et de la construction annoncée d’une gare
métropolitaine. Il attend tranquillement de récolter plusieurs fois la
mise lorsque ce quartier deviendra le centre névralgique du Grand Paris.</div>
<h2 style="line-height: 1.2em; margin-bottom: 1em; margin-top: 1em; text-align: justify;">
Un film à la gloire du Grand Paris pour séduire les investisseurs</h2>
<div style="margin-bottom: 1.5em; margin-top: 1.5em; text-align: justify;">
Et puis, il y a eu l’affaire, l’an dernier, des anciens studios de la
SFP. Un marchand de biens a racheté ce haut lieu du cinéma et de la
télévision trois fois plus cher que le prix du marché. Adossé à des
investisseurs brésiliens, il espérait faire une belle plus-value grâce à
cet immense espace jouxtant la future gare de Bry-Villiers-Champigny,
dans le Val-de-Marne. Une formidable mobilisation du milieu du cinéma et
des élus locaux a empêché pour un bon moment que ces décors de film ne
se transforment en juteuse opération immobilière. Qu’en sera-t-il en
2022 ?</div>
<div style="margin-bottom: 1.5em; margin-top: 1.5em; text-align: justify;">
La construction des gares va accroître, à long terme, l’attractivité de
leur quartier d’implantation, reconnaît Benoît Labat, directeur de la
valorisation et du patrimoine à la Société du Grand Paris, structure
publique chargée de bâtir les futures gares. Mais il nuance aussitôt : «
Nous ne constatons pas d’emballement des prix des fonciers aux abords
des futures gares. Bien au contraire. Les prix, en moyenne, ont plutôt
baissé et le marché est atone, ce qui nous a permis d’acquérir des
parcelles pour les futures gares sans trop de difficulté. » En moyenne,
c’est vrai, les prix sont passés de 4 590 euros du m2 à 4 515 euros
entre 2011 et 2014, analyse une note de conjecture de l’Observatoire
régional du foncier (ORF), publiée fin 2015. À peine 9 quartiers, sur
les 68 où s’arrêtera le supermétro, ont vu leurs prix augmenter par
rapport au prix moyen du reste de leur commune. Mais c’était il y a deux
ans… « Un nouveau réseau de transport n’entraîne pas automatiquement
une hausse des valeurs foncières et immobilières », rappelle Martin
Omhovère, chargé des études à l’ORF. Pour le chercheur, l’attractivité
d’un quartier dépend d’énormément de paramètres : « La présence
d’aménités, d’espaces verts, de services publics, la qualité du bâti,
l’environnement ont parfois des effets plus importants que l’arrivée
d’une nouvelle solution de transport… » Raison pour laquelle il ne se
passera rien dans certains quartiers, prévient Vincent Renard, chercheur
et spécialiste des questions foncières. « Le territoire francilien est
très diversifié, et beaucoup de gares se trouvent dans des zones vides,
sans activité, des lieux morts ! »</div>
<div style="margin-bottom: 1.5em; margin-top: 1.5em; text-align: justify;">
Un autre facteur va jouer aussi un rôle non négligeable : le temps. « Il
faut attendre 2027 pour voir certaines gares achevées, explique Benoît
Labat. Pour le grand public, comme pour les professionnels de
l’immobilier, c’est très loin. Les mentalités ne changent qu’à partir du
moment où les travaux démarrent réellement. » Tout va donc changer cet
été. Outre le lancement officiel du chantier, la préfecture
d’Île-de-France prévoit de diffuser un clip à la gloire des
investissements du Grand Paris dans toutes les villes d’Île-de-France et
auprès de toutes les ambassades étrangères. La hausse des prix risque
donc d’être imminente. « Si les signes de reprise d’activité devaient se
confirmer, la question de l’offre foncière mobilisable pour la
construction se posera avec une acuité nouvelle », souligne d’ailleurs
la note de conjecture de l’ORF.</div>
<div style="margin-bottom: 1.5em; margin-top: 1.5em; text-align: justify;">
Les pouvoirs publics, de leur côté, auraient dû profiter de ce grand
projet pour mettre en place des outils puissants d’intervention
publique, au niveau de la métropole, pour encadrer le marché foncier,
souligne d’ailleurs Vincent Renard : « Des solutions existent, comme la
dissociation du sol et du bâti (qui déconnecte le prix de l’immobilier
du foncier, qui reste propriété publique – NDLR), les instruments
législatifs aussi, mais il y a une espèce de passivité devant le
principe même de la propriété publique des sols. » De même, si des
ressources propres ont été allouées à la Société du Grand Paris pour
construire le supermétro, celle-ci ne dispose que de peu de moyens pour
mener des opérations d’aménagement et encadrer le marché immobilier. «
La loi ne nous a pas donné de compétences pour cela, il revient aux
communes, et aux intercommunalités franciliennes, à compter de 2017, de
maîtriser leur territoire », constate Benoît Labat.</div>
<h2 style="line-height: 1.2em; margin-bottom: 1em; margin-top: 1em; text-align: justify;">
« Nous prenons très au sérieuxle risque de spéculation »</h2>
<div style="margin-bottom: 1.5em; margin-top: 1.5em; text-align: justify;">
De fait, les collectivités ont des armes pour agir, et peuvent aussi
s’appuyer sur l’établissement foncier d’Île-de-France pour réserver
certains terrains et créer des logements abordables aux abords des
gares. Mais certaines d’entre elles choisissent délibérément de laisser
faire le marché, comme au Blanc-Mesnil. Elles sont soutenues par Valérie
Pécresse, présidente de la région Île-de-France, qui a décidé d’arrêter
de subventionner le logement social dans les villes qui en comptent
déjà plus de 30 %, ce qui est le cas dans les villes de première
couronne qui vont recevoir le Grand Paris Express. « Elle nous dit sans
cesse qu’elle veut faire un “Grand Paris de l’innovation”. Mais
l’innovation, ce serait une métropole qui résorbe les inégalités
sociales et territoriales créées par le marché ! En Seine-Saint-Denis,
nous avons obtenu des gares pour désenclaver de nombreux quartiers,
comme à Clichy-Montfermeil, Aulnay ou Sevran-Beaudottes. Il ne faudrait
pas que ce projet repousse encore plus loin les populations les plus
modestes », plaide Didier Mignot, élu communiste à la région.</div>
<div style="margin-bottom: 1.5em; margin-top: 1.5em; text-align: justify;">
Située à deux stations de Clamart sur la future ligne 15 sud, la ville
de Bagneux (Hauts-de-Seine) a signé, le 5 juillet, une nouvelle charte
avec une trentaine de promoteurs et d’opérateurs de la construction. Le
but ? Fixer un plafond moyen aux appartements vendus sur sa commune, à
4 150 euros le m2, dans un secteur situé autour des futures gares.
Chaque promoteur devra proposer des formations aux futurs
copropriétaires, financer des activités culturelles, respecter des
exigences de qualité, avec des espaces partagés dans les immeubles, le
rattachement à la géothermie, etc.</div>
<div style="margin-bottom: 1.5em; margin-top: 1.5em; text-align: justify;">
Même volontarisme du côté de Plaine Commune, qui regroupe neuf villes
autour de Saint-Denis et d’Aubervilliers. « Nous prenons très au sérieux
le risque de spéculation, mais nous utilisons tous les moyens possibles
pour la maîtriser », explique son président, Patrick Braouezec.
L’intercommunalité préempte un bien lorsque les prix de vente sont trop
élevés. Elle a aussi créé une société d’économie mixte avec
l’établissement foncier d’Île-de-France, la Foncière Commune, pour
constituer des réserves foncières et anticiper les éventuelles hausses
de prix. À l’œuvre depuis des années, cette politique produit des
résultats : un programme neuf au pied de la station Front-Populaire
(ligne 12), récemment inaugurée, sort de terre à 3 500 euros du m2. À
Paris, à 300 mètres à peine, et sans métro à proximité, le prix monte à
8 000 euros… « Ce n’est pas un hasard, insiste Patrick Braouezec. C’est
parce qu’il y a une volonté politique de Plaine Commune de lutter contre
la spéculation foncière et immobilière que nous arrivons à de tels
écarts. »</div>
<blockquote style="border-left-color: rgb(222, 222, 222); border-left-style: solid; border-left-width: 2px; font-size: 15px; font-style: italic; margin: 1.5em 30px 1.5em 15px; padding-left: 10px;">
<div style="margin-bottom: 1.5em; margin-top: 1.5em; text-align: justify;">
<strong>Le Grand Paris fera la publicité de Vinci et de sa « smart city ». </strong>Il
n’y a pas que le métro qui fera une boucle autour de Paris. Mais aussi
les données. Le « métrole plus digital du monde », explique la Société
du Grand Paris (SGP), anticipe de nouvelles synergies entre digital et
transport. Des réseaux de fibres optiques de grande capacité longeront
les 200 km de voies. Au profit de qui ? En connectant logements, gares
et entreprises, ces réseaux seront « le support de nouveaux services ».
Pas seulement publics… La SGP cite en exemple la livraison de plats
cuisinés. Les multinationales aussi sont sur les rangs. À
Champs-sur-Marne, Vinci a passé un accord avec l’aménageur public pour
développer un programme de 21 500 m2, où la société contrôlera tous les
services urbains. Une « smart city » qui servira de vitrine mondiale
pour toutesles innovations du groupe.</div>
</blockquote>
</div>
</div>
</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
</div>
<br />
source : <a href="http://www.humanite.fr/le-grand-paris-voie-express-pour-la-speculation-immobiliere-611808" target="_blank">L'Humanité</a> du 13 juillet 2016.
Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/08068187824303333822noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8612585594303341822.post-10608710088136762662016-07-11T14:58:00.000+02:002016-07-11T14:58:06.847+02:00La fête est finie !!!!!!!!!!!!!!!<img alt="hollande-la-fete-est-finie" class="preview" src="https://static.mediapart.fr/etmagine/default/files/2016/07/11/hollande-la-fete-est-finie.jpg?width=480&height=360&width_format=pixel&height_format=pixel" />Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/08068187824303333822noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8612585594303341822.post-48152276598720702002016-07-06T16:33:00.001+02:002016-07-06T16:33:31.801+02:00Loi « travail ». Les députés Front de gauche déposent une motion de censure<div class="field field-name-title field-type-ds field-label-hidden">
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<div class="field-item even">
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</h1>
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</div>
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<div class="field field-name-field-news-date-publication field-type-datetime field-label-hidden">
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<div class="field-item even">
<span class="date-display-single">Mardi, 5 Juillet, 2016</span></div>
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Humanite.fr</div>
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<a class="colorbox init-colorbox-processed cboxElement" data-colorbox-gallery="gallery-file-75375-4m922OgDgwI" href="http://img.humanite.fr/sites/default/files/images/chassaigneassemblee.jpg" title=" (Photo : Joël Saget/AFP)"><img alt="" src="http://img.humanite.fr/sites/default/files/styles/abonnez_vous/public/images/chassaigneassemblee.jpg?itok=6IRPEdUh" title="" /></a><div class="field field-name-field-common-credit-photo field-type-text-long field-label-hidden">
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Photo : Joël Saget/AFP</div>
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</div>
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</div>
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</div>
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<div class="field-items">
<div class="field-item even">
Le
groupe des députés Front de gauche annonce qu'il dépose une motion de
censure après le recours à l'article 49-3 par Manuel Valls pour adopter
en force la loi de précarisation du travail.<br />
</div>
</div>
</div>
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<div class="field-item even">
<div>
<span>« La droite a annoncé qu’elle ne déposerait pas de motion de censure suite à </span><span>l’utilisation du 49-3 par le gouvernement sur le projet de loi Travail. </span><span>Cette annonce n’est pas une surprise. Elle ne fait que confirmer le </span><span>consentement tacite de la droite à cette réforme qu’elle aurait rêvé d’écrire. </span><span>Désormais, il ne reste qu’une seule option aux députés qui souhaitent le rejet</span></div>
<div>
de ce texte : déposer leur propre motion de censure. <span>Nous avons proposé, comme en première lecture, une motion de censure de </span><span>gauche : préalable incontournable au rejet de ce texte.»</span></div>
<div>
<strong><span>Les députés Front de gauche. </span></strong></div>
</div>
</div>
</div>
</div>
Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/08068187824303333822noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8612585594303341822.post-26331984143720096982016-06-22T16:37:00.000+02:002016-06-22T16:37:01.850+02:00Communiqué CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, UNL, FIDL<br />Loi travail : Les organisations obtiennent le respect du droit de manifester<br />Le Gouvernement avait franchi un nouveau cap dans sa volonté de bâillonner le mouvement social, en interdisant la manifestation parisienne du 23 juin.<br />Cette décision représentait une remise en cause grave d'une liberté fondamentale garantie par la constitution : le droit à manifester.<br />Les organisations ont toujours affirmé leur volonté de manifester pacifiquement.<br />Après des discussions serrées avec le Ministre de l’Intérieur, les organisations syndicales et de jeunesse ont obtenu le droit de manifester à Paris le 23 juin, sur un parcours proposé par le Ministre de l’Intérieur, ainsi que l’autorisation de manifester le 28 juin, selon des modalités à discuter avec la Préfecture.<br />Les organisations syndicales et de jeunesse ne se laisseront pas détourner du coeur du problème qu'est le projet de loi travail.<br />Un projet de loi largement rejeté par une majorité de français, sondage après sondage, mobilisation après mobilisation.<br />Un projet de loi visant le dumping social, rejeté par la majorité des organisations représentatives du pays et imposé aux forceps aux parlementaires par le 49/3 et la menace de l'utiliser de nouveau.<br />Les organisations syndicales et de jeunesse appellent les salarié-es, les jeunes, les privé-es d’emploi et les retraité-es à participer à la votation.<br />Les organisations syndicales et de jeunesse affirment, depuis le début, leur disponibilité pour faire des propositions concrètes, porteuses de progrès social et de nouveaux droits.<br />Le Président Hollande n'a toujours pas répondu à notre lettre commune adressée le 20 mai dernier.<br />Le Président Hollande n’a d’autre issue, pour sortir de cette impasse, que de réunir les organisations syndicales et de jeunesse très rapidement.<br />Les organisations syndicales et de jeunesse appellent les salarié-es, jeunes, privé-es d’emploi et les retraité-es à participer massivement aux manifestations des 23 et 28 juin.<br />Montreuil, le 22 juin 2016Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/08068187824303333822noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8612585594303341822.post-3595919609061454692016-06-20T16:08:00.000+02:002016-06-20T16:08:57.086+02:00Théâtre 25 juin<div class="body" style="background: white; color: black; font-family: Times New Roman, Helvetica, sans-serif; font-size: 1em; text-align: center;">
<div class="conteneur" style="background: white; color: black; margin: 0 auto; padding: 15px; text-align: center; width: 500px;">
<div style="color: #a83000; font-size: 2.3em;">
<span class="Object-active" id="OBJ_PREFIX_DWT1116_com_zimbra_date">Samedi 25 juin 2016</span> à 16h</div>
<span style="color: black; font-size: 1.3em; font-weight: bold; line-height: 18px; text-align: center; vertical-align: bottom;">ART STUDIO THEATRE</span>
<span style="font-size: 0.8em; line-height: 12px; vertical-align: top;">Compagnie conventionnée par la Région Ile de France<br />
</span>
<div style="font-sise: 20px; font-weight: bold; line-height: 18px;">
Chantier Cultures alternatives -</div>
<div style="font-sise: 20px; font-weight: bold; line-height: 18px;">
Sur les pas des créateurs inconnus</div>
<br />
<span style="font-size: 16px;">
Rencontre et dialogue avec<br />
<div style="color: #a83000; font-size: 35px; line-height: 22px;">
<strong>Kazem Shahryari</strong></div>
<div style="font-sise: 20px; font-weight: bold; line-height: 18px;">
À l’occasion de la parution de son dernier recueil de poésie aux éditions Lettres Persanes</div>
<img alt="Couverture du livre Encore Une Nuit Tranquille" src="http://artstudiotheatre.org/IMG/jpg/cou-encoreunenuittranquille-kazem-ast.jpg" width="250" />
Et le Concert Poème de l’Ensemble<br />
<div style="color: #a83000; font-size: 35px; line-height: 22px;">
<strong>TELA</strong></div>
Avec<br />
Enzo Barbieri (Guitare)<br />
Thomas Pelle (Guitare)<br />
Lio Teste (Batterie)<br />
Armane Shahryari (Chant)<br />
</span>
<br />
<br />
<span style="font-size: 16px; text-align: center;">
<div style="text-align: justify;">
Kazem Shahryari est poète, dramaturge et
metteur en scène citoyen du monde né à Kermanshah (Iran), directeur
artistique de l’Art Studio Théâtre.
Ses activités théâtrales et poétiques l’ont contraint à l’exil. C’est
ainsi qu’il a interrompu son travail en faveur de la liberté à Téhéran
pour le continuer… à Paris. Et s’il n’a pas choisi l’exil, il a
certainement choisi un jour d’habiter la langue française. Il a obtenu
le Premier Prix du Festival International de Poésie d’Oradea (Roumanie
1999) comme poète de langue française et a été désigné meilleur poète
par l’International Poetry Translation and Research Centre (Chine 2012).
</div>
<br />
ENCORE UNE NUIT<br />
ET ARTICULER<br />
<pre style="font-family: Times New Roman, Helvetica, sans-serif; font-size: .8em; text-align: left;">Le voyage de cette nuit
La transparence du feu
La danse de l’aiguisement des flammes
Les geignements de tout ce qui nous échappe
Le voyage de cette nuit
C’est de l’art du passé
Du présent et
De l’avenir
C’est l’esprit de mes mains humaines
Qui traverse toutes les dimensions
Solides et ténébreuses
De notre histoire
Et qui se fond en syllabes
Une aube
Dans le mur du monde
Ce voilier sans volonté
Qui se tourne toujours autour de point zéro
C’est l’esprit de mes mains humaines
Qui se fond en syllabes
Un langage pour des vents contraires
A endormir pour veiller
A se réveiller pour rêver
A marcher pour attendre
A se déplumer pour voler
A adorer la source
Pour goûter la nudité
D’une goutte d’eau
Pour se fondre en syllabes
Et
Articuler
Un choc
Une blessure inguérissable
Une pensée
Encore une nuit
Tranquille
</pre>
<br />
</span>
<br />
<span style="color: #a83000; font-size: 16px; text-align: center;">
Art Studio Théâtre : 299 rue de Belleville<br />
<small>Entrée par</small>
120 bis rue Haxo<br />
75019 Paris<br />
<em>M° Télégraphe ou Porte des Lilas</em><br />
<strong>Réservations</strong> : <span class="Object" id="OBJ_PREFIX_DWT1117_com_zimbra_phone"><a href="callto:01%2042%2045%2073%2025">01 42 45 73 25</a></span><br />
<span class="Object" id="OBJ_PREFIX_DWT1118_com_zimbra_email"><a href="mailto:mediation@artstudiotheatre.org" style="color: #A83000mediation@artstudiotheatre.org</a></p> <p><a href=;" target="_blank">lettrespersanes@orange.fr</a></span><br />
</span>
Entrée libre sur réservation<br />
</div>
</div>
Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/08068187824303333822noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8612585594303341822.post-23919999875299048752016-06-17T12:22:00.000+02:002016-06-17T12:22:08.960+02:00Nous continuerons à manifester <div class="width-padded">
<header class="article-header">
<div class="read-left-padding">
<div class="article-subhead">
Tribune</div>
<h1 class="article-headline" itemprop="headline">
</h1>
<div class="article-head-metas">
<span class="authors">
Par
<span class="author" itemprop="author creator" itemscope="" itemtype="http://schema.org/Person">
<a href="http://www.liberation.fr/auteur/14788-un-collectif" itemprop="url"><span itemprop="name">un collectif</span></a>
</span>
</span>
—
<span class="date">
<time datetime="2016-06-16T18:17:13" itemprop="datePublished">16 juin 2016 à 18:17</time>
</span>
</div>
</div>
</header>
</div>
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<div class="wide-column width-padded-left">
<figure class="article-image article-header-image" itemprop="image" itemscope="" itemtype="http://schema.org/ImageObject"><figcaption class="read-left-padding caption" itemprop="description"><span class="desc"></span><span class="copy"></span>
<span class="share">
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<use xlink:href="http://www.liberation.fr/debats/2016/06/16/nous-continuerons-a-manifester_1459962#icon-facebook"></use> </svg></a><a class="js-share-twitter" href="https://twitter.com/intent/tweet?url=http%3A%2F%2Fwww.liberation.fr%2Fdebats%2F2016%2F06%2F16%2Fnous-continuerons-a-manifester_1459962&text=Nous+continuerons+%C3%A0+manifester&via=libe&related=libe" rel="nofollow"><svg class="icon share-link-tw" height="20" width="20">
</svg>
</a>
</div>
</span>
</figcaption>
</figure></div>
</div>
<h2 class="article-standfirst read-left-padding">
Pour une
trentaine d'intellectuels dont Etienne Balibar et Jacques Bidet, la
menace de l'exécutif d'interdire des manifestations à Paris est une
raison de plus pour se révolter.</h2>
<ul class="article-rel-list">
<li class="article-rel-item">
<span class="share" itemprop="alternativeHeadline">
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<use xlink:href="http://www.liberation.fr/debats/2016/06/16/nous-continuerons-a-manifester_1459962#icon-facebook"></use> </svg></a><a class="js-share-twitter" href="https://twitter.com/intent/tweet?url=http%3A%2F%2Fwww.liberation.fr%2Fdebats%2F2016%2F06%2F16%2Fnous-continuerons-a-manifester_1459962&text=Nous+continuerons+%C3%A0+manifester&via=libe&related=libe" rel="nofollow"><svg class="icon share-link-tw" height="20" width="20"></svg></a>Les déclarations de Manuel Valls et de François
Hollande, qui visent à interdire toute manifestation dans la capitale,
constituent une manœuvre révoltante et portent atteinte aux droits
essentiels des citoyens.</div>
</span></li>
</ul>
<div dir="ltr">
L’attaque délibérée de forces de police et les actes de
dégradations d’édifices publics et privés sont clairement réprouvés par
les syndicats organisateurs de ces rassemblements.</div>
<div dir="ltr">
Il y a aujourd’hui sans doute de multiples raisons de se
révolter. Mais les conduites d’agression et de destruction ne peuvent
avoir pour résultat que de tourner l’opinion publique contre le
mouvement social. Elles font le bonheur du pouvoir, qui les encourage en
leur donnant une publicité constante et démesurée, dont l’objet est de
rendre illisibles et d’occulter toutes les formes d’expression du
mouvement social.</div>
<div dir="ltr">
<span>Nous condamnons avec force ces amalgames et
manipulations de l’opinion publique. Et nous appelons à la défense du
droit de manifester.</span></div>
<h3 dir="ltr">
<span>Exactions policières</span></h3>
<div dir="ltr">
<span> Ce gouvernement joue délibérément la carte de la
tension et même davantage : l’option de la provocation irresponsable
contre les manifestants, encerclant et bousculant brutalement les
cortèges pacifiques, </span><span>sans égard pour</span><span> les journalistes, les lycéens jeunes, les </span><span>salariés</span><span> âgés, les retraités. Quand </span><span>a-t-on</span><span>
vu cela dans ce pays ? C’est insupportable, intolérable, indigne. De
telles exactions policières, personne n’avait imaginé qu’elles
deviendraient la règle sous ce quinquennat.</span></div>
<div dir="ltr">
Il y a là une stratégie constante, engagée depuis l’arrivée de M. Valls au ministère de l’Intérieur et poursuivie aujourd’hui.</div>
<div dir="ltr">
Tu es à Sivens. Un jeune type, fac de biologie, t’as les
mains en l’air. Aucune sanction, pas d’excuse de M. Valls. Mort pour
avoir dit non. Pacifiquement. Tu t’appelles Rémi Fraisse. Le tir de
grenade t’arrache le visage. C’était il y a un an.</div>
<h3 dir="ltr">
Le droit de dire «non»</h3>
<div dir="ltr">
Tu es écolo, c’est la COP 21. Tu vis à Rouen, à Rennes, à
Bordeaux, à Paris, à Nantes. C’est sûr qu’avec tes quinze potes, tu
constitues une menace grave pour la République. Tu veux juste dire aux
puissants de la COP : <em>«cette fois, pas comme à Kyoto, respectez vos engagements !»</em>.
Tu es fou ou quoi ? À 6 heures du matin, des policiers forcent ta
porte. Tout de suite, tu es allongé par terre, ils cassent tout chez
toi, éventrent les matelas. Tu es un danger parce que tu veux
manifester ? Tu es assigné à résidence, ils reviennent après, de temps
en temps.</div>
<div dir="ltr">
Tu es ouvrier. À Goodyear. Ou ailleurs, vraiment l’embarras
du choix. Tu es licencié. La suite, tu l’as direct devant les yeux :
les crédits, tu peux plus payer, la maison, non plus, du boulot, pas
avant longtemps; tu t’en sortais à peine, c’est la galère pour
longtemps. Pourquoi ? Parce que t’es ouvrier ? Parce que ta «boîte» fait
des profits, mais en veut toujours plus. Plus pour qui ? Tu résistes.
Tu retiens un DRH. Direction Palais de justice. Tu es criminel de
résister. Tu es criminel d’être un syndicaliste qui résiste. Mais un
syndicaliste, ça doit faire quoi ?</div>
<div dir="ltr">
Et il faut dire : etc. Et il faut croire qu’est de gauche
ce gouvernement qui autorise ces violences ? Jusqu’où ira-t-il ? Un
autre Malik Oussekine ?</div>
<div dir="ltr">
Qui croit-il impressionner ? Sinon lui-même. Pour un
instant s’imaginer matador, viril, martial. Il n’est qu’apeuré. Et en
tous cas, nous n’allons pas laisser tomber les droits de dire non. Ils
viennent des luttes d’hier menées par toute la gauche. Nous continuerons
à manifester.</div>
<div dir="ltr">
<em>Signataires<strong><br /></strong></em><strong>Etienne Balibar</strong> (philosophe),<strong> Jacques Bidet</strong> (philosophe), <strong>Jérôme Bourdieu</strong> (économiste), <strong>Christophe Charle</strong> (historien), <strong>Benjamin Coriat</strong> (économiste), <strong>Christine Delphy</strong> (sociologue),<strong> Eric Fassin</strong> (sociologue), <strong>Olivier Fillieule</strong> (sociologue), <strong>Bastien François</strong> (politiste), <strong>Jean-Marie Harribey</strong> (économiste), <strong>Sabina Issehnane</strong> (économiste),<strong> Esther Jeffers</strong> (économiste), <strong>Pierre Khalfa</strong> (coprésident de la Fondation Copernic), <strong>Rose-Marie Lagrave</strong> (sociologue),<strong> Frédéric Lebaron</strong> (sociologue), <strong>Philippe Légé</strong> (économiste),<strong> Dany Lang</strong> (économiste),<strong> Willy Pelletier</strong> (sociologue), <strong>Jonathan Marie</strong> (économiste), <strong>Gérard Mauger</strong> (sociologue), <strong>Christian de Montlibert</strong> (sociologue),<strong> Léonard Moulin</strong> (économiste), <strong>Gérard Mordillat</strong> (romancier), <strong>Gisele Sapiro</strong> (sociologue), <strong>Johanna Siméant</strong> (politiste),<strong> Violaine Roussel</strong> (politiste), <strong>Christian Topalov</strong> (sociologue)</div>
<div>
</div>
Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/08068187824303333822noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8612585594303341822.post-2121608809279268502016-06-06T09:53:00.000+02:002016-06-06T09:53:25.097+02:00Pantin livré aux promoteurs !!!<div>
<span style="color: #444444;">Dans
la continuité d'un combat mené depuis de nombreuses années par
l'association, notamment en octobre dernier à l'occasion de l'enquête
publique de la modification n°5 du PLU, nous lançons <span class="Object" id="OBJ_PREFIX_DWT1466_com_zimbra_date"><span class="Object" id="OBJ_PREFIX_DWT1490_com_zimbra_date">aujourd'hui</span></span> une pétition qui sera adressée</span></div>
<div>
<ul>
<li><span style="color: #444444;">aux élus d'Est Ensemble</span><span style="color: #444444;"> </span><span style="color: #444444;">(en charge de l'urbanisme de l'agglomération depuis le 1er janvier dernier),</span><span style="color: #444444;"> </span></li>
<li><span style="color: #444444;">aux élus de la municipalité de Pantin</span><span style="color: #444444;"> </span><span style="color: #444444;">porteurs du projet d'aménagement, @</span></li>
<li><span style="color: #444444;">et </span><span style="color: #444444;">aux </span><span style="color: #444444;">Architectes des Bâtiments de France</span><span style="color: #444444;">.</span></li>
</ul>
</div>
<div>
<span style="color: #444444;">Comme de nombreux pantinois, <strong>nous
demandons que le Bougnat au 39 rue Hoche ne soit pas détruit et soit
intégré dans le projet d'aménagement de la rue et de la place Olympe de
Gouges </strong>(</span><span style="color: #444444;">plus d'information sur: </span><span class="Object" id="OBJ_PREFIX_DWT1467_com_zimbra_url"><span class="Object" id="OBJ_PREFIX_DWT1491_com_zimbra_url"><a href="http://sauvonslebougnatpantin.wesign.it/fr" target="_blank">http://sauvonslebougnatpantin.wesign.it/fr</a></span></span>)</div>
<div>
<span style="color: #444444;"> </span></div>
<div>
<span style="color: #444444;">Nous vous invitons à <strong><span style="text-decoration: underline;">signer cette pétition</span></strong> sur <span class="Object" id="OBJ_PREFIX_DWT1468_com_zimbra_url"><span class="Object" id="OBJ_PREFIX_DWT1492_com_zimbra_url"><a href="http://sauvonslebougnatpantin.wesign.it/fr" target="_blank">http://sauvonslebougnatpantin.wesign.it/fr</a></span></span>, <strong><span style="text-decoration: underline;">à la diffuser</span></strong> par e-mail à vos contacts et à la relayer sur les <strong><span style="text-decoration: underline;">réseaux sociaux</span></strong> (Facebook et Twitter). </span></div>
<div>
<span style="color: #444444;"> </span></div>
<div>
<span style="color: #444444;">En vous remerciant par avance,</span></div>
<div>
<span style="color: #444444;">Bien cordialement, </span></div>
<div>
<span style="color: #444444;"> </span></div>
<div>
<span style="color: #444444;"> </span></div>
<div>
<strong style="font-size: 12.8px;"><em><span style="color: #444444;">Le bureau de l'association</span><span class="HOEnZb"><span style="color: #888888;"><span><span style="color: #888888;"><span><span style="color: #888888;"><span><span style="color: #888888;"><br clear="all" /></span></span></span></span></span></span></span></span></em></strong>
<div style="font-size: 12.8px; margin: 2px 0px 0px;">
</div>
</div>
<div>
</div>
<span class="HOEnZb"><span class="HOEnZb"><span style="color: #888888;"><span><span style="color: #888888;"><span><span style="color: #888888;">-- <br />></span></span></span></span></span></span></span>
<div>
<div dir="ltr">
<div>
<div dir="ltr">
<div>
<span style="font-family: 'arial black',sans-serif;"><span style="font-size: medium;">P</span><span style="color: #b45f06;">A</span>N<span style="font-size: x-small;">T</span>IN <span style="font-size: medium;">P</span><span style="color: #b45f06;">A</span><span style="font-size: x-small;">T</span>RIMOINE</span></div>
<div>
<span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="color: #666666;">52ter, rue Victor Hugo - 93500 Pantin</span><br />> <span style="color: #666666;"><span class="Object" id="OBJ_PREFIX_DWT1469_com_zimbra_email"><span class="Object" id="OBJ_PREFIX_DWT1493_com_zimbra_email"><a href="mailto:pantinpatrimoine@gmail.com" target="_blank">pantinpatrimoine@gmail.com</a></span></span></span></span></div>
<div>
<span style="color: #666666; font-size: 12.8px;">twitt</span><span style="color: #666666; font-size: 12.8px;"><span class="Object" id="OBJ_PREFIX_DWT1470_com_zimbra_url"><span class="Object" id="OBJ_PREFIX_DWT1494_com_zimbra_url"><a href="http://er.com/93500Patrimoine" target="_blank">er.com/93500Patrimoine</a></span></span></span></div>
<div>
<span style="color: #666666;"><span class="Object" id="OBJ_PREFIX_DWT1471_com_zimbra_url"><span class="Object" id="OBJ_PREFIX_DWT1495_com_zimbra_url"><a href="http://www.facebook.com/PantinPatrimoine" target="_blank">www.facebook.com/PantinPatrimoine</a></span></span></span></div>
</div>
</div>
</div>
</div>
<div>
</div>
<div>
</div>
<br />>Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/08068187824303333822noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8612585594303341822.post-10584098138713659852016-06-04T12:14:00.000+02:002016-06-04T12:15:47.563+02:00Pétition contre l'aéroport NDDL<br />
<div style="text-align: justify;">
Pour appeler les électeurs de la Loire atlantique à dire "non" au projet inutile d'aéroport à Notre-Dame-des-Landes lors de la consultation du 26 juin, vous pouvez signer la <a href="http://350.org/fr/nddl-non/?akid=13761.2622208.JJcwTv&rd=1&t=2&utm_medium=email" target="_blank">pétition</a> en ligne ici : <br />
<div style="text-align: left;">
<a href="http://350.org/fr/nddl-non/?akid=13761.2622208.JJcwTv&rd=1&t=2&utm_medium=email" target="_blank">http://350.org/fr/nddl-non/?akid=13761.2622208.JJcwTv&rd=1&t=2&utm_medium=email</a>.</div>
</div>
<br />
<br />
<h2 style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #2a2e2f; font-family: KlimaWeb, arial, sans-serif; font-size: 2.2em; letter-spacing: -0.015em; line-height: 1.2; margin: 0px 0px 1rem; text-align: center; text-rendering: optimizeLegibility;">
<span style="box-sizing: border-box; font-family: "graphweb";">Consultation Notre Dame des Landes du 26 juin</span></h2>
<h2 style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #2a2e2f; font-family: KlimaWeb, arial, sans-serif; font-size: 2.2em; letter-spacing: -0.015em; line-height: 1.2; margin: 0px 0px 1rem; text-align: center; text-rendering: optimizeLegibility;">
<strong style="box-sizing: border-box;"><span style="box-sizing: border-box; font-family: "graphweb";">Nous avons toutes et tous une bonne raison de dire NON !</span></strong></h2>
<div style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #2a2e2f; font-family: KlimaWeb, arial, sans-serif; font-size: 19.2px; line-height: 30.72px; margin-bottom: 0.8em; text-align: justify;">
<strong style="box-sizing: border-box;"></strong></div>
<a name='more'></a><strong style="box-sizing: border-box;"><br style="box-sizing: border-box;" />Parce que le projet de Notre Dame des Landes, vieux de plus de 50 ans, ne répond plus aux besoins de nos territoires</strong> ;<br />
<div style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #2a2e2f; font-family: KlimaWeb, arial, sans-serif; font-size: 19.2px; line-height: 30.72px; margin-bottom: 0.8em; text-align: justify;">
<strong style="box-sizing: border-box;">Parce qu’aucune compagnie aérienne ne demande le transfert de l’aéroport Nantes Atlantique</strong>, primé meilleur aéroport régional européen en 2012, et parce que cet aéroport non saturé peut être optimisé et modernisé rapidement (hall et parkings) comme l’a reconnu le Ministère de l’Environnement ;</div>
<div style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #2a2e2f; font-family: KlimaWeb, arial, sans-serif; font-size: 19.2px; line-height: 30.72px; margin-bottom: 0.8em; text-align: justify;">
<strong style="box-sizing: border-box;">Parce qu’un nouvel équipement</strong> ne crée pas le marché et qu’un simple transfert du sud au nord de Nantes <strong style="box-sizing: border-box;">ne créera pas 3000 emplois durables</strong>, comme annoncé par les promoteurs du projet, mais accentuera surtout le déséquilibre économique de l’agglomération nantaise ;</div>
<div style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #2a2e2f; font-family: KlimaWeb, arial, sans-serif; font-size: 19.2px; line-height: 30.72px; margin-bottom: 0.8em; text-align: justify;">
<strong style="box-sizing: border-box;">Parce que ce transfert artificialiserait plus de 900 hectares de terres</strong> et supprimerait au moins 200 emplois agricoles et liés ;</div>
<div style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #2a2e2f; font-family: KlimaWeb, arial, sans-serif; font-size: 19.2px; line-height: 30.72px; margin-bottom: 0.8em; text-align: justify;">
<strong style="box-sizing: border-box;">Parce que la disparition des terres agricoles ne nous permettra pas demain de nourrir nos enfants</strong>(l’équivalent d’un département disparait tous les 7 ans en France). Au rythme de 20 millions d’hectares urbanisés par an dans le monde, dans 100 ans, on aura consommé l’équivalent des terres arables du globe (source FAO) ;</div>
<div style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #2a2e2f; font-family: KlimaWeb, arial, sans-serif; font-size: 19.2px; line-height: 30.72px; margin-bottom: 0.8em; text-align: justify;">
<strong style="box-sizing: border-box;">Parce que le site de Notre Dame des Landes se situe entièrement sur des zones humides</strong>, riches en biodiversité et protégées par plusieurs conventions internationales ;</div>
<div style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #2a2e2f; font-family: KlimaWeb, arial, sans-serif; font-size: 19.2px; line-height: 30.72px; margin-bottom: 0.8em; text-align: justify;">
<strong style="box-sizing: border-box;">Parce que l’Union Européenne a engagé un contentieux contre la France</strong> concernant le respect des aspects environnementaux du dossier ;</div>
<div style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #2a2e2f; font-family: KlimaWeb, arial, sans-serif; font-size: 19.2px; line-height: 30.72px; margin-bottom: 0.8em; text-align: justify;">
<strong style="box-sizing: border-box;">Parce que conserver Nantes Atlantique génèrera quatre fois moins d’émissions de gaz à effet de serre</strong> et que le moderniser coûterait entre deux et dix fois moins cher que de construire un nouvel aéroport à Notre Dame des Landes ;</div>
<div style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #2a2e2f; font-family: KlimaWeb, arial, sans-serif; font-size: 19.2px; line-height: 30.72px; margin-bottom: 0.8em; text-align: justify;">
<strong style="box-sizing: border-box;">Parce que les zones impactées par le bruit aérien diminuent</strong>, à Nantes comme ailleurs, grâce aux nouveaux avions moins bruyants et parce qu’elles peuvent encore être réduites grâce à différentes mesures (trajectoires, pénalisation des avions les plus bruyants…) ;</div>
<div style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #2a2e2f; font-family: KlimaWeb, arial, sans-serif; font-size: 19.2px; line-height: 30.72px; margin-bottom: 0.8em; text-align: justify;">
<strong style="box-sizing: border-box;">Parce que Nantes Atlantique est classé dans la catégorie A en matière de sécurité</strong>, sans aucune restriction, et que le survol de Nantes se fait avec les mêmes garanties de sécurité qu’à Toulouse, Marseille, Paris, Londres, Bruxelles… ;</div>
<div style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #2a2e2f; font-family: KlimaWeb, arial, sans-serif; font-size: 19.2px; line-height: 30.72px; margin-bottom: 0.8em; text-align: justify;">
<strong style="box-sizing: border-box;">Parce que nous voulons que l’argent public soit utilisé pour l’intérêt général</strong>, parce que chaque euro dépensé doit être un euro utile et qu’une expertise commandée par la ministre de l’Environnement conclut que le projet de nouvel aéroport à Notre Dame des Landes est surdimensionné ;</div>
<div style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #2a2e2f; font-family: KlimaWeb, arial, sans-serif; font-size: 19.2px; line-height: 30.72px; margin-bottom: 0.8em; text-align: justify;">
<strong style="box-sizing: border-box;">Parce que l’impératif de la préservation de notre planète s’impose à tou.te.s</strong> ;</div>
<div style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #2a2e2f; font-family: KlimaWeb, arial, sans-serif; font-size: 19.2px; line-height: 30.72px; margin-bottom: 0.8em; text-align: justify;">
<strong style="box-sizing: border-box;">Parce que</strong>, dans la lignée de toutes les autres étapes de ce dossier, <strong style="box-sizing: border-box;">cette consultation est entachée d’un déficit de démocratie</strong> : consultation locale pour un projet national, information déficiente, inégalité de moyens…</div>
<div style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #2a2e2f; font-family: KlimaWeb, arial, sans-serif; font-size: 19.2px; line-height: 30.72px; margin-bottom: 0.8em; text-align: justify;">
<strong style="box-sizing: border-box;">Parce que, même en dehors de Loire-Atlantique, nous nous sentons toutes et tous concerné.e.s par ce projet d’intérêt national porté par l’Etat</strong> ;</div>
<div style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #2a2e2f; font-family: KlimaWeb, arial, sans-serif; font-size: 19.2px; line-height: 30.72px; margin-bottom: 0.8em;">
<br /></div>
<div class="graph lead huge" style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #2a2e2f; font-family: GraphWeb, KlimaWeb, sans-serif !important; font-size: 1.6em; line-height: 1.43; margin-bottom: 0.8em; text-align: center;">
<strong style="box-sizing: border-box;">Pour toutes ces raisons, nous sommes opposé.e.s à ce projet</strong></div>
<div class="graph lead huge" style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #2a2e2f; font-family: GraphWeb, KlimaWeb, sans-serif !important; font-size: 1.6em; line-height: 1.43; margin-bottom: 0.8em; text-align: center;">
<strong style="box-sizing: border-box;">et appelons les habitant.e.s de Loire-Atlantique à</strong></div>
<div class="graph lead huge" style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #2a2e2f; font-family: GraphWeb, KlimaWeb, sans-serif !important; font-size: 1.6em; line-height: 1.43; margin-bottom: 0.8em; text-align: center;">
<strong style="box-sizing: border-box;">voter NON</strong></div>
<div class="graph lead huge" style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #2a2e2f; font-family: GraphWeb, KlimaWeb, sans-serif !important; font-size: 1.6em; line-height: 1.43; text-align: center;">
<strong style="box-sizing: border-box;">le 26 juin prochain !</strong></div>
Serge Victorhttp://www.blogger.com/profile/10137720646426758578noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8612585594303341822.post-86922194123650324972016-05-25T15:52:00.000+02:002016-05-25T15:52:33.904+02:00manifestation jeudi 27 mai !!!<div class="surtitre">
</div>
<h1 class="titre">
Toujours déterminé-es : Amplifier la mobilisation, faire respecter la démocratie !</h1>
<span class="Date">vendredi 20 mai 2016
</span>
<div class="texte">
Après plus de deux mois de mobilisation des
salarié-es, des jeunes, des privé-es d’emploi et des retraité-es, la
mobilisation se poursuit et s’amplifie comme le montre cette journée du
19 mai.<br />
Cette semaine, le développement d’actions, de grèves dans de nombreux
secteurs et de blocages pour obtenir le retrait du projet de loi
travail et l’obtention de nouveaux droits, montre que la détermination
reste intacte. <br class="autobr" />L’opinion publique reste massivement opposée à cette loi Travail et à l’utilisation autoritaire du 49.3 par le gouvernement.<br />
Le gouvernement n’a pas d’autre issue que celle du dialogue avec les
organisations qui luttent pour le retrait de ce projet de loi et pour
être écoutées sur les revendications qu’elles portent. C’est pourquoi
les organisations CGT, FO, FSU, Solidaires et les organisations de
jeunesse, UNEF, UNL et FIDL en appellent solennellement au Président de
la République.<br />
Des secteurs professionnels sont engagés dans un mouvement de grève
reconductible, d’autres vont entrer dans l’action. Les organisations
appellent le 26 mai prochain à une journée nationale de grève,
manifestations et actions.<br />
Les organisations décident de renforcer l’action par une journée de
grève interprofessionnelle avec manifestation nationale à Paris le 14
juin, au début des débats au Sénat. Elles appellent à multiplier d’ici
là, sur tout le territoire, des mobilisations sous des formes
diversifiées.<br />
Elles décident également une grande votation dans les entreprises,
les administrations et les lieux d’étude qui se déroulera dans les
semaines à venir en parallèle au débat parlementaire afin de poursuivre
avec les salarié-es et les jeunes les débats sur la loi Travail, obtenir
le retrait de ce texte pour gagner de nouveaux droits permettant le
développement d’emplois stables et de qualité.<br />
La loi doit notamment préserver la hiérarchie des normes, élément protecteur pour tous et toutes les salarié-es.<br />
Cette votation sera remise lors d’un nouveau temps fort qu’elles décideront prochainement.<br />
Les organisations invitent leurs structures à poursuivre la tenue
d’assemblées générales avec les salarié-es pour débattre des modalités
d’actions, de la grève et de sa reconduction.<br />
Elles se retrouveront rapidement pour assurer l’organisation et la réussite de ces mobilisations et initiatives.<br />
Les Lilas, 19 mai 2016</div>
Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/08068187824303333822noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8612585594303341822.post-46229716600983608682016-05-18T15:14:00.000+02:002016-05-18T15:14:23.320+02:00Démocratie : les conseillers du Président «rament» à contre-courant <h1 class="article-headline" itemprop="headline">
</h1>
<div class="article-head-metas">
<span class="authors">
Par
<span class="author" itemprop="author creator" itemscope="" itemtype="http://schema.org/Person">
<a href="http://www.liberation.fr/auteur/16634-heloise-nez" itemprop="url"><span itemprop="name">Héloïse Nez</span>,
Maître de conférences en sociologie à l’université de Tours, auteure du
livre Podemos, de l’indignation aux élections (Les Petits Matins,
2015).</a>
</span>
</span>
—
<span class="date">
<time datetime="2016-05-17T18:11:11" itemprop="datePublished">17 mai 2016 à 18:11</time>
</span>
</div>
<div class="wide-column width-padded-left">
<h2 class="article-standfirst read-left-padding">
Récit d’une
rencontre au Palais entre des conseillers de l’Elysée et des
sociologues. Quand l’incompréhension s’installe des deux côtés…</h2>
<div class="article-body read-left-padding" itemprop="articleBody">
Mardi 3 mai 2016, à 20 heures au palais de l’Elysée :
trois conseillers du Président reçoivent des chercheurs en sociologie
politique pour une réunion de travail sur <em>«la démocratie».</em>
Chips, tomates cerises et dés de fromage en guise de bienvenue. On ne
lésine pas sur les efforts pour ne pas paraître trop dépensiers. Le
débat s’amorce sur la <em>«crise de la démocratie»</em> avec rapidement
une question de l’un des proches conseillers de Hollande : peut-on faire
un lien entre la fin des idéologies et la crise de la démocratie ?
Comme si le néolibéralisme, auquel se sont ralliés les socialistes,
n’était pas une idéologie. Nos hôtes se demandent <em>«s’il se passe quelque chose</em> <em>[de nouveau]</em> <em>en ce moment»</em>
et ce qu’ils pourraient proposer au Président en termes de démocratie
participative pour la dernière année de son mandat. Cette requête a de
quoi déconcerter, vu les renoncements successifs de l’exécutif depuis
quatre ans, entre état d’urgence, déchéance de la nationalité et passage
en force des lois les plus contestées sur les enjeux économiques et
sociaux. Peut-être faudrait-il déjà commencer par appliquer le programme
pour lequel il a été élu et respecter le débat parlementaire ?<br />
Les chercheurs présents acceptent de jouer le jeu, en parlant de
tirage au sort, de démocratie directe, de droit de vote des étrangers
(au programme du PS depuis 1981). Aussi des Indignés, de Nuit debout et
de Podemos. L’un d’entre nous avance une «utopie» : que la France
et l’Europe soient à la pointe de l’innovation démocratique. Mais
lorsque des pistes sont évoquées, comme tirer au sort les sénateurs, les
yeux s’écarquillent. A plusieurs reprises, le plus proche conseiller de
Hollande nous dit, grand sourire, son plaisir de <em>«prendre l’air»</em> avec ces échanges, alors qu’il passe la journée enfermé dans son bureau. Il se prête aussi à quelques confessions, comme ce <em>«vous voyez, on galère» </em>en
conclusion de la réunion. Ou le récit de leur rencontre récente avec un
spécialiste du droit du travail, suite à la contestation contre la loi
El Khomri : <em>«On en a pris plein la gueule, on aurait dû aller le voir avant.»</em>
Il aura donc été bien utile de convier des spécialistes de la
démocratie avant d’avoir recours, une semaine plus tard, au 49.3 pour
régler le sort de cette même loi.<br />
La voie autoritaire n’est pourtant pas la seule solution lorsque les
projets législatifs sont fortement contestés. En Andalousie, un député
de Podemos, Juan Ignacio Yagüe, a proposé un dispositif original pour
que les citoyens aient la possibilité de voter n’importe quelle loi au
Parlement. L’idée a germé quand cet avocat a appris qu’une députée
valencienne en congé maternité avait voté électroniquement plusieurs
lois depuis chez elle. Il propose alors un système permettant aux
citoyens soit de laisser faire leurs députés, soit de voter directement
les lois sur Internet. Quand un citoyen s’exprime directement, sa
portion de vote est décomptée à tous les parlementaires sans
distinction. Il s’agit d’instaurer un droit de veto que <em>«les
citoyens exerceraient contre les lois qui leur portent préjudice. Ils
obligeraient ainsi ceux qui dirigent et légifèrent à penser beaucoup
plus à ce qu’ils vont faire, à faire des lois qui profitent à tous,
sinon tout le monde s’y opposera».</em><br />
Ce projet de «démocratie 4.0» n’est qu’une idée parmi les nombreuses
autres qui ont fleuri avec le mouvement du 15 Mai (15-M) dont on vient
de fêter les cinq ans. En Espagne, à partir du 15 mai 2011, les places
publiques fourmillent de débats sur le renouvellement du système
politique. Avec leur slogan <em>«Ils ne nous représentent pas»,</em> les Indignés dénoncent la corruption des élus et leurs connivences avec les élites économiques. Ils revendiquent une <em>«démocratie réelle»</em>
qu’ils expérimentent dans leurs assemblées. Cinq ans après l’occupation
de la Puerta del Sol, on retrouve certains de ces Indignés dans les
institutions. Comme Juan Ignacio Yagüe, qui a commencé à s’impliquer en
politique avec le 15-M. Ou Pablo Soto, un hackeur trentenaire devenu élu
à la participation à Madrid, qui a lancé plusieurs processus
participatifs s’appuyant sur les outils numériques. Tous deux militent
désormais à Podemos, parti qui a émergé début 2014 en s’appuyant sur une
lecture du 15-M : le slogan <em>«Ils ne nous représentent pas» </em>ne signifie
pas «personne ne nous représentera jamais», mais «ceux qui sont
actuellement au pouvoir ne nous représentent pas». Il ne s’agit pas
d’abandonner le principe de représentation, mais de l’articuler avec des
formes d’implication directe des citoyens dans la décision. Et de faire
en sorte que les représentants nous représentent vraiment. Les élus de
Podemos s’engagent à ne pas gagner plus de trois salaires minimums, le
Smic étant de 655,20 euros brut mensuels en Espagne. Cette mesure, peu
incitative pour faire carrière en politique, l’est par contre pour
augmenter le salaire minimum !<br />
L’émergence des Indignés et de Podemos en Espagne s’explique
notamment par une impasse électorale : les socialistes au gouvernement
ne représentaient pas une alternative à la droite libérale, ni en termes
d’intégrité des élus ni en matière de politiques économiques et
sociales. Nous sommes aujourd’hui dans la même situation en France. Si
Nuit debout n’a pas la même ampleur que le 15-M, le mouvement social
actuel exprime bien, là aussi, d’autres manières de faire de la
politique. Les conseillers du Président ont palpé cette aspiration,
avançant même l’idée, à la fin de la réunion, d’une <em>«COP 21 de la démocratie participative».</em>
Mais quelle serait la crédibilité, sur le terrain de l’innovation
démocratique, d’un exécutif qui a fait usage de l’outil le plus
autoritaire de notre Constitution ?<br />
<span class="authors">
<span class="author" itemprop="author creator" itemscope="" itemtype="http://schema.org/Person">
<a href="http://www.liberation.fr/auteur/16634-heloise-nez" itemprop="name">Héloïse
Nez Maître de conférences en sociologie à l’université de Tours,
auteure du livre Podemos, de l’indignation aux élections (Les Petits
Matins, 2015).</a>
</span>
</span>
</div>
</div>
Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/08068187824303333822noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8612585594303341822.post-75236283613340540922016-05-13T18:53:00.000+02:002016-05-13T18:57:23.664+02:0049.3 dans le 93<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjNWBft03kg7qssNyh5-k_Bn2PQf2UF8AR6mqMtZvBqEu0VEM-7oiqOxKtpkr_Cvsoj5PCHZFLSlAtbol6if8mOedYv8pvYHUC2D160Zi-2yKdqMzWa0uqhhWYy-7Q_gloe5ZFo1o334mk/s1600/IMG_4519.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="266" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjNWBft03kg7qssNyh5-k_Bn2PQf2UF8AR6mqMtZvBqEu0VEM-7oiqOxKtpkr_Cvsoj5PCHZFLSlAtbol6if8mOedYv8pvYHUC2D160Zi-2yKdqMzWa0uqhhWYy-7Q_gloe5ZFo1o334mk/s400/IMG_4519.jpg" width="400" /></a></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjjOLPk9D8z6zYWKbwv_rAk7fcL50p31UJy2t0Gc6aji0zgB7eQew6ZP9JwY9hCYsA2mwwp-sT60LR1OXhcb3FOKqFIc1MNJN3xc7n-g3nbCopSNjovcIozIxDBB3e5s7YvKMQOcAqpbLg/s1600/IMG_4518.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="266" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjjOLPk9D8z6zYWKbwv_rAk7fcL50p31UJy2t0Gc6aji0zgB7eQew6ZP9JwY9hCYsA2mwwp-sT60LR1OXhcb3FOKqFIc1MNJN3xc7n-g3nbCopSNjovcIozIxDBB3e5s7YvKMQOcAqpbLg/s400/IMG_4518.jpg" width="400" /></a></div>
<a name='more'></a><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEguc8Xr5NZvziiQuxnSKHFWnghtXCVqSWIOsTgfTZZoGQMJY7s2RNJ5jqsWvx6OpPL3q6dynoZDF9iQ0-UmrBmdjVt3XD0-88z6n9hn9h_LQEi72eoR0PyN9yhMwNEjRVJCue5M-8ZhhpY/s1600/IMG_4513.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="266" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEguc8Xr5NZvziiQuxnSKHFWnghtXCVqSWIOsTgfTZZoGQMJY7s2RNJ5jqsWvx6OpPL3q6dynoZDF9iQ0-UmrBmdjVt3XD0-88z6n9hn9h_LQEi72eoR0PyN9yhMwNEjRVJCue5M-8ZhhpY/s400/IMG_4513.jpg" width="400" /></a></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjV9qaSz63y7Mh1GVu-S6dCE7uCJ83nkkqmAACTDrb-37EJkF2uMuYpD_5pZHcEVXEDIeWAYP58v8JWcIWNk6nAkDEZPDOTx0d-Od463CIuKO9yq-qTM2OgNx-gJZPBXRdYj8pwynXi4jc/s1600/IMG_4512.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="265" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjV9qaSz63y7Mh1GVu-S6dCE7uCJ83nkkqmAACTDrb-37EJkF2uMuYpD_5pZHcEVXEDIeWAYP58v8JWcIWNk6nAkDEZPDOTx0d-Od463CIuKO9yq-qTM2OgNx-gJZPBXRdYj8pwynXi4jc/s400/IMG_4512.jpg" width="400" /></a></div>
<br />Serge Victorhttp://www.blogger.com/profile/10137720646426758578noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8612585594303341822.post-59152821374757186882016-04-29T13:04:00.001+02:002016-05-13T18:50:29.762+02:00Manifestations unitaires au 1er Mai<h4>
<span style="background-color: #fff2cc;"><span style="font-size: x-large;"><span class="surtitreR">Manifestations unitaires au 1er Mai</span></span></span>
</h4>
<h3 class="titre">
A Paris, à 15h, de la Bastille à la Nation</h3>
<div id="corps28">
<br />
</div>
<div class="texte">
A l’appel des organisation CGT - FO - FSU - Solidaires - UNEF - UNL - FIDL<br />
Manifestation unitaire à Paris de la Bastille à la Nation à 15h.*<br />
<br />
</div>
Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/08068187824303333822noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8612585594303341822.post-24186893685706884672016-04-27T16:52:00.000+02:002016-05-04T12:53:52.878+02:00Le PS à donf !!!<div>
HéHOOOOOOO Hého hého on rentre du boulot...</div>
<div>
<br /></div>
<div>
<img alt="He-Ho-Gauche" src="http://www.yzgeneration.com/wp-content/uploads/2016/04/He-Ho-Gauche.png" height="291" width="400" /></div>
Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/08068187824303333822noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8612585594303341822.post-70578234086568251272016-04-26T16:58:00.002+02:002016-05-04T12:53:20.560+02:00Grève le 28 avril, c'est une Porsche qui vous le dit !!!!!!!!!!!!!!!!!!!<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
<div style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;">
<img alt="" class="media-image" data-height="960" data-width="816" height="640" src="https://pbs.twimg.com/media/Cg4_tUOW4AAgjFA.jpg:large" style="display: inline-block; margin-bottom: 0px; margin-top: 0px;" width="544" /></div>
<br />
Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/08068187824303333822noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8612585594303341822.post-87459574469969875652016-04-25T12:24:00.001+02:002016-05-04T12:55:02.943+02:00jeudi 28 avril contre la casse du code du travail<h2>
<img alt="" class="pdfPage" src="http://paris.demosphere.eu/files/import-images/8e8aec4c9dcb8e4d45012d421d1a4d82.jpg" height="504" width="356" /></h2>
<h2>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: 'helvetica neue', arial, helvetica, sans-serif; font-size: small; font-weight: normal;">Et, après la manif, au ciné 104, à 20 H 15, à Pantin pour la
projection du film de Françoise DAVISSE "COMME DES LIONS"
sur le combat des PSA Aulnay suivi d'un débat !<a name='more'></a></span></div>
<span style="font-weight: normal;"><div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: 'helvetica neue', arial, helvetica, sans-serif; font-size: small; font-weight: normal;"><br /></span></div>
<span style="font-family: "helvetica neue" , "arial" , "helvetica" , sans-serif; font-weight: normal;"><div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: small;">Comme des lions raconte deux ans d’engagement de salariés de PSA
Aulnay, contre la fermeture de leur usine qui, en 2013, emploie
encore plus de 3 000 personnes dont près de 400 intérimaires. </span></div>
<span style="font-size: small;"><div style="text-align: justify;">
Des immigrés, des enfants d’immigrés, des militants, bref des
ouvriers du 93 se sont découverts experts et décideurs. Ces salariés
ont mis à jour les mensonges de la direction, les faux prétextes,
les promesses sans garanties, les raisons de la faiblesse de l’état.
Bien sur ils n’ont pas « gagné ». Mais peut être faut-il arrêter de
tout penser en terme de « gain ». La vie est faite d’expériences, de
risques, d’aventure et de fierté. </div>
<div style="text-align: justify;">
Et là, ces deux ans sont une tranche de vie exceptionnelle. Un
moment d’intelligence collective, de moments forts de solidarité, de
démocratie et de révélations. </div>
</span></span></span>
</h2>
<h2 style="text-align: justify;">
</h2>
<h2 style="text-align: justify;">
</h2>
<h2 style="text-align: justify;">
Communiqué de l'Intersyndicale</h2>
<h3 style="text-align: justify;">
CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, UNL, FIDL</h3>
<div style="margin: 0px;">
<div style="text-align: justify;">
Le
gouvernement a présenté le 11 avril dernier, des mesures importantes en
faveur des jeunes (Aide à la Recherche du Premier Emploi, surcotisation
des CDD, amélioration de la rémunération des apprentis, revalorisation
des bourses, prolongation du droit aux bourses, création de places en
BTS….). Pour les organisations CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, UNL, FIDL
ces annonces sont le fruit des fortes mobilisations des jeunes, à
l'appel des organisations lycéennes et étudiantes au côté des salariés.
Elles répondent aux revendications portées de longue date par les
organisations de jeunesse. Les organisations seront particulièrement
vigilantes sur la mise en œuvre de ces mesures pour améliorer la
formation et l'insertion à l'emploi des jeunes.</div>
<div style="text-align: justify;">
Pour autant, le
désaccord sur le projet de loi reste entier. Et le 9 avril a permis à
des milliers de personnes de toutes catégories sociales n'ayant pu se
mobiliser jusqu'ici de s'inscrire dans le mouvement. L'opinion publique
soutient cette mobilisation et de nombreuses initiatives se multiplient
au niveau local. Le gouvernement doit poursuivre dans la voie du
dialogue amorcé avec les organisations de jeunesse. Il doit aussi
écouter les organisations de jeunesse et de salariés qui restent
toujours opposées à la loi Travail.</div>
<div style="text-align: justify;">
Les organisations signataires
rappellent une nouvelle fois que les pouvoirs publics doivent garantir
le droit à manifester, à se réunir, à s'organiser tout en assurant la
sécurité des manifestants.</div>
</div>
<div style="margin: 0px;">
<div style="text-align: justify;">
Depuis plus d'un
mois, les étudiant-es, lycéen-nes, salarié-es, privé-es d'emploi et
retraité-es sont mobilisés pour exiger le retrait du projet de loi
Travail en discussion au parlement. Le droit du travail doit <span class="Object" id="OBJ_PREFIX_DWT375_com_zimbra_date">aujourd'hui</span>
prendre en compte nombre d'enjeux (évolution technique et
technologique, émergence de nouvelles technologies d'information et de
communication, du numérique, transition écologique, évolution des
besoins de la population...) et en mesurer les transformations induites
sur le travail. L'enjeu est offrir des garanties et des droits en
conséquence aux salariés des secteurs privé et public.</div>
<div style="text-align: justify;">
A terme,
cette remise en cause de pans entiers du Code du travail risquerait
d'avoir aussi des conséquences sur le statut de la Fonction publique
alors que les agents vivent déjà des situations dégradées.</div>
</div>
<div style="margin: 0px;">
<div style="text-align: justify;">
Les
organisations syndicales dénoncent l'entêtement du gouvernement à
maintenir son projet de loi Travail. Il doit les recevoir et entendre
les revendications des salariés : emploi, salaires et pensions, temps de
travail, protection sociale, garanties collectives, conditions de
travail, égalité professionnelle femme/homme, santé au travail, médecine
du travail, formation permettant des créations d'emplois stables et de
qualité, droits et libertés syndicales… des propositions porteuses de
progrès social et correspondant à la réalité du travail d'<span class="Object" id="OBJ_PREFIX_DWT376_com_zimbra_date">aujourd'hui</span> et de <span class="Object" id="OBJ_PREFIX_DWT377_com_zimbra_date">demain</span>.</div>
<div style="text-align: justify;">
Car dans un contexte de crise aggravé par une politique d'austérité,
lutter contre la flexibilité, contre la précarisation des emplois est
une nécessité.</div>
</div>
<div style="margin: 0px;">
<div style="text-align: justify;">
Les organisations syndicales
(CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, UNL, FIDL) appellent l'ensemble des
salarié-es, privé-es d'emploi, étudiant-es, lycéen-nes, retraité-es à se
mobiliser à nouveau par la grève et à participer massivement aux <span class="Object" id="OBJ_PREFIX_DWT378_com_zimbra_url"><a href="http://paris.demosphere.eu/rv/46473" target="_blank">manifestations le 28 avril</a></span> prochain.</div>
<div style="text-align: justify;">
Dès à présent, elles appellent à l'organisation d'assemblées générales
dans les entreprises et administrations pour assurer le succès de cette
journée et décider de la poursuite de l'action pour obtenir le retrait
de la loi et l'obtention de nouveaux droits.</div>
</div>
<div style="margin: 0px;">
<div style="text-align: justify;">
Elles se saisiront du <span class="Object" id="OBJ_PREFIX_DWT379_com_zimbra_url"><a href="http://paris.demosphere.eu/rv/46603" target="_blank">1er mai</a></span>,
pour donner à cette journée de solidarité internationale, un caractère
particulier en pleine mobilisation contre le projet de loi Travail.</div>
</div>
<div style="text-align: justify;">
<span class="Object" id="OBJ_PREFIX_DWT380_com_zimbra_url"><a class="composite-doc" href="http://paris.demosphere.eu/files/docs/f-fd12fda405-empty-fname.pdf" target="_blank"><br /></a></span></div>
Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/08068187824303333822noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8612585594303341822.post-85630366890081834932016-04-18T13:37:00.000+02:002016-05-04T12:52:10.426+02:00Tribune dans Libération<div class="width-padded">
<br />
<header class="article-header"><div class="read-left-padding">
<div class="article-head-metas">
<div style="text-align: justify;">
<span class="authors">
Par
<span class="author" itemprop="author creator" itemscope="" itemtype="http://schema.org/Person">
<a href="http://www.liberation.fr/auteur/14134-patrick-pharo" itemprop="url"><span itemprop="name">Patrick Pharo </span>, Sociologue, ancien directeur du Centre de recherches sens, éthique et société (Cerses-CNRS)</a>
</span>
</span>
—
<span class="date">
<time datetime="2016-04-17T17:11:25" itemprop="datePublished">17 avril 2016 à 17:11</time>
</span>
</div>
</div>
</div>
</header>
</div>
<div class="wide-column width-padded-left">
<h2 class="article-standfirst read-left-padding" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: small;">Comment juger
une société à partir d’enquêtes menées sur le court terme et au gré
d’événements qui sidèrent l’opinion, comme les attentats islamistes ? La
«droitisation» est au fond une propagande politique menée à des fins
électorales.<a name='more'></a></span></h2>
<span class="share" itemprop="alternativeHeadline"></span><span class="share" itemprop="alternativeHeadline"></span><br />
<div class="share-link">
<div style="text-align: justify;">
<span class="share" itemprop="alternativeHeadline"><a class="js-share-facebook" href="https://www.facebook.com/sharer/sharer.php?u=http%3A%2F%2Fwww.liberation.fr%2Fdebats%2F2016%2F04%2F17%2Fune-prophetie-qui-se-veut-autorealisatrice_1446819&t=Une+proph%C3%A9tie+qui+se+veut+autor%C3%A9alisatrice" rel="nofollow"><svg class="icon share-link-fb" height="20" width="20"></svg>U</a>ne prophétie qui se veut autoréalisatrice</span></div>
</div>
<span class="share" itemprop="alternativeHeadline">
<div class="share-link">
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
</div>
</span>
<br />
<div class="article-body read-left-padding" itemprop="articleBody">
<div style="text-align: justify;">
Avec la montée du FN, la crainte d’une arrivée massive de
réfugiés, la revendication sécuritaire relancée par les attentats
islamistes et, surtout, la perte par la gauche de toutes les élections
partielles depuis la présidentielle de 2012, un serpent de mer s’est
insinué dans le débat public qui a pour nom «droitisation de la société
française». La Fondation Jean-Jaurès, proche du PS, a ainsi expliqué
dans un rapport dense et confus que la France se droitise, entre autres
parce qu’une majorité de personnes jugent qu’«il y a trop d’immigrés» et
«qu’on ne se sent en sécurité nulle part». Ce qui est une bonne raison,
pour ce même PS au pouvoir, de recentrer son action en direction de
cette partie majoritaire de l’électorat qui se serait «droitisée».</div>
<div style="text-align: justify;">
Mais que signifie pour une société le fait de se «droitiser» ? Pour
les adeptes, la réponse tient en quelques demandes supposées «profondes»
de la société : autorité, sécurité, liberté des entreprises, rejet de
l’assistanat, rejet des étrangers et des migrants… Ils se fondent sur
des enquêtes hétérogènes d’instituts de sondage qu’il faut souvent
interpréter avec force «nuances» pour intégrer les données
récalcitrantes - le fait qu’une majorité de répondants considèrent qu’<em>«il faut que l’Etat intervienne pour corriger et encadrer le marché»</em>
ou demeurent favorables au mariage et à l’adoption pour les couples
gays (Ifop, 2013). Nuances nécessaires aussi pour tenir compte du fait
que le chômage, la pauvreté et la crise économique sont loin devant
l’immigration et la perte d’identité de la France dans les
préoccupations des personnes interrogées - l’insécurité occupant une
position intermédiaire (enquête de la Commission nationale consultative
des droits de l’homme, CNCDH, 2011).</div>
<div class="others">
<div style="text-align: justify;">
<strong></strong><strong></strong><br /></div>
</div>
<div style="text-align: justify;">
A vrai dire, l’observation des croyances ou des valeurs «profondes»
d’une société peut difficilement se faire à partir d’enquêtes menées sur
le court terme et au gré d’événements qui sidèrent l’opinion, comme les
attentats islamistes ou les plaintes récurrentes du Medef sur les
entraves à la liberté d’entreprendre et à la création d’emplois. Des
observations régulières et systématiques, comme celles de l’enquête
Arval qui, en partenariat avec la Commission européenne, réalise tous
les neuf ans depuis 1981 une enquête assez fouillée sur «les valeurs des
Français», seraient sans doute plus fiables. La dernière en date, celle
de 2008 (la suivante n’aura lieu qu’en 2017), n’allait pas dans le sens
d’une «droitisation» de la société française. En plus d’un ordre des
priorités tourné vers l’intime : travail, famille, amitiés passant bien
avant la politique ou la religion, l’enquête témoignait plutôt d’un
recul des conservatismes sur les questions de croyances, de mœurs, de
choix de vie, de voisinage, de réussite (l’échec personnel étant imputé
d’abord à la société), de protection de l’environnement, de citoyenneté,
de genre (pour le partage du travail ou des devoirs parentaux), et même
de partage du travail avec les étrangers. Ce que confirment aussi les
grandes enquêtes de l’UE sur «les valeurs des Européens» et le ton
général de la production cinématographique contemporaine.</div>
<div style="text-align: justify;">
D’autre part, les notions de droite et de gauche, originellement
associées aux places d’élus siégeant à droite ou à gauche d’une
assemblée, permettent surtout aux électeurs de se situer eux-mêmes dans
un camp ou un autre - à égalité d’ailleurs entre les deux (enquête
CSA, 2014). De ce point de vue, il serait donc plus simple de considérer
qu’un pays n’est ni plus ni moins «droitisé» ou «gauchisé» que la
majorité qui a remporté ses dernières élections. En ce sens minimal, il
est tout à fait vrai que la France était «droitisée» à seulement 46,87 %
(somme des voix des candidats de droite) lors du premier tour de la
présidentielle de 2012, tandis qu’elle l’était à 59,61 % lors des
élections régionales de 2015, soit un gain assez spectaculaire de
12,74 points. Sauf que cela ne dit rien d’autre que ce qu’on sait déjà
par la simple observation des résultats : la gauche a reculé et la
droite a sensiblement augmenté son pourcentage de voix. Ce qui, en soi,
ne préjuge pas de ce qui se passera aux prochaines élections.</div>
<div style="text-align: justify;">
Ces remarques devraient inciter à prendre la droitisation pour ce
qu’elle est, c’est-à-dire au fond une propagande politique, menée par
différents bords et à des fins différentes, mais qui peut avoir des
effets pratiques sur le moral des citoyens et, in fine, sur leurs choix
électoraux. Le fait qu’on victimise sans cesse les chefs d’entreprise
peut expliquer les fluctuations du jugement sur le caractère suffisant
ou excessif des impôts perçus sur les plus riches. Ou encore la
frilosité à tenir en France, contrairement à l’Allemagne, un discours
courageux sur l’accueil des étrangers finit par rendre inaudibles les
considérations politiques les plus élémentaires : que les gens en danger
viendront de toute façon et qu’il vaut mieux qu’ils arrivent en paix
que dans un climat de panique. On pourrait peut-être se souvenir ici de
ce que disait Aristote sur l’importance du <em>discours </em>en
politique. En dehors des crises majeures, guerres et révolutions, les
transformations sociales sont lentes, et c’est seulement le discours
politique qui donne le ton et le climat moral de l’avenir qu’une cité se
prépare.</div>
<div style="text-align: justify;">
Dans cette histoire de droitisation, il y a, en fait, un non-dit qui
est tout simplement le sens politique qu’on accorde au fait de se
réclamer de la droite ou de la gauche et qui, au-delà de l’opinion sur
tel ou tel thème d’actualité, concerne ce qu’on appelle, si je puis me
permettre d’être ringard, le progrès social et l’émancipation
individuelle. La droitisation est une prophétie qui se veut
autoréalisatrice pour ceux qui espèrent gagner les élections sur ce
cheval de bataille, mais qui se révèle surtout autodestructrice de
l’imaginaire progressiste et émancipateur - dont le PS au pouvoir est
encore l’héritier. Le but d’une flatterie permanente des idées
réactionnaires est clairement électoral, comme l’était celui de
Nicolas Sarkozy à l’élection présidentielle de 2012 lorsqu’il se faisait
conseiller par Patrick Buisson. Mais la circularité du raisonnement qui
préside à l’idée de droitisation peut se révéler une politique de
gribouille si, comme pour Sarkozy, les électeurs ne suivent pas, et
s’ils préfèrent finalement l’original à la copie en votant carrément à
droite, suivant un principe de cour de récré : si tu penses que je suis
ce que tu dis, alors tu peux compter sur moi pour l’être encore
davantage. La seule façon d’en sortir serait de se dire, suivant les
termes d’un slogan très actuel : «On vaut mieux que ça.»</div>
<span class="authors">
<span class="author" itemprop="author creator" itemscope="" itemtype="http://schema.org/Person">
</span>
</span>
</div>
</div>
Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/08068187824303333822noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8612585594303341822.post-74417911592552513042016-04-16T16:48:00.000+02:002016-04-16T16:48:13.804+02:00Nuit Debout à Pantin mardi 19 avril à partir de 18h place Olympes de Gouges<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi4OZfUg3VCsf_T_6sN2LZGylQciY04rahoqMpuitYbR__1FbrxAOweK48JDxg0q73NdO6dLZj0zM6qSi7R6_jJDI7rQ0cziSsKeGwkn9GC9rXkFixr9-BeMDW87J53lJNBVBhlv97wDGw/s1600/Appel+Nuit+Debout+Pantin.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi4OZfUg3VCsf_T_6sN2LZGylQciY04rahoqMpuitYbR__1FbrxAOweK48JDxg0q73NdO6dLZj0zM6qSi7R6_jJDI7rQ0cziSsKeGwkn9GC9rXkFixr9-BeMDW87J53lJNBVBhlv97wDGw/s640/Appel+Nuit+Debout+Pantin.jpg" width="452" /></a></div>
<br />Serge Victorhttp://www.blogger.com/profile/10137720646426758578noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8612585594303341822.post-5369449951134429812016-04-13T14:48:00.000+02:002016-04-13T14:48:24.880+02:00Lutte des parents + enseignants pour l'éducation pour toutes et tous !!!<h3 class="live-title" itemprop="headline">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><a href="http://www.liberation.fr/direct/element/pres-de-200-ecoles-de-seine-saint-denis-bloquees-pour-denoncer-labsence-de-remplacants_34999/">Près de 200 écoles de Seine-Saint-Denis bloquées pour dénoncer l’absence de remplaçants</a>
</span></h3>
<span style="font-family: Verdana,sans-serif;">
<a class="live-red-words" href="http://www.liberation.fr/direct/element/pres-de-200-ecoles-de-seine-saint-denis-bloquees-pour-denoncer-labsence-de-remplacants_34999/">Education.</a>
<span itemprop="articleBody">Près de 200 écoles maternelles et
primaires de Seine-Saint-Denis sont bloquées ce mercredi par les parents
d'élèves pour dénoncer le non-remplacement des instituteurs absents.
Une «<em>mobilisation exceptionnelle</em>» selon les organisateurs, des
associations et des collectifs de parents (dont la FCPE de Seine
Saint-Denis). Si aucune donnée officielle n'est communiquée, les
organisateurs estiment à 400 le nombre de classes du primaire sans
enseignant chaque jour dans le département. L'année dernière «<em>certains
enfants n'ont pas eu classe pendant des semaines, certains – parfois
les mêmes – ont connu une dizaine d'"enseignants" différents</em>», peut-on lire dans leur communiqué, qui exige «<em>un enseignant formé devant chaque classe tous les jours de l'année scolaire</em>». <br />
Les
parents d'élèves rencontreront cet après-midi la ministre de
l'Education Najat Vallaud-Belkacem pour réclamer «un plan d'urgence»,
passant notamment par une hausse des recrutements dans l'académie dès
2016, selon le <em>Parisien</em>.</span></span>Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/08068187824303333822noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8612585594303341822.post-75052285112992504962016-04-12T16:16:00.002+02:002016-04-12T16:17:37.778+02:00Un petit clin d'oeil pour rassembler l'écologie et le communisme !!<div>
<img alt="https://pbs.twimg.com/media/CfvoSlOW8AEqmWy.jpg" height="400" src="https://pbs.twimg.com/media/CfvoSlOW8AEqmWy.jpg" width="300" /></div>
Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/08068187824303333822noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8612585594303341822.post-23543541029465858342016-03-18T14:43:00.002+01:002016-03-23T22:04:15.184+01:00<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgnvdlPF6mN_fi3JCMV8Lx7w8psHBF4MVEvnhrwEoI19wuEeYVue7Qhbxhactpx_s87aKVRypwYhz35kZ4ysIr6e08Il1GNlGF5-MNVYXVoWllNoA7_riDM8_PTb-rJXMZ9Cp3HW2lagLvF/s1600/ob_a893a7_le-code-du-travail-victime-dun-meutre.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; display: inline !important; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em; text-align: center;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgnvdlPF6mN_fi3JCMV8Lx7w8psHBF4MVEvnhrwEoI19wuEeYVue7Qhbxhactpx_s87aKVRypwYhz35kZ4ysIr6e08Il1GNlGF5-MNVYXVoWllNoA7_riDM8_PTb-rJXMZ9Cp3HW2lagLvF/s320/ob_a893a7_le-code-du-travail-victime-dun-meutre.jpg" width="257" /></a><br />
<h1 class="western" style="text-align: center;">
Communiqué CGT, FO, FSU, Union syndicale
Solidaires, UNEF, UNL, FIDL
</h1>
<br />
<div style="text-align: justify;">
La journée de mobilisation du 17 mars à l’initiative des
organisations de jeunesse a été une réussite.</div>
<div style="text-align: justify;">
Les jeunes, très concernés par ce projet de loi, se sont
fortement mobilisés avec le soutien des organisations de salarié-es.</div>
<div style="text-align: justify;">
La preuve est faite que les annonces du Premier ministre pour
aménager la loi travail n’ont visiblement pas convaincu et ce
malgré l’offensive gouvernementale largement relayée.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<a name='more'></a><br />
<div style="text-align: justify;">
Les jeunes doivent pouvoir manifester et se réunir librement. Le
gouvernement doit respecter leurs droits et non multiplier les
obstacles.</div>
<div style="text-align: justify;">
Le débat sur la loi est loin d’être terminé. La réécriture
du texte ne touche pas au cœur du projet qui contient toujours de
multiples régressions.</div>
<div style="text-align: justify;">
Ce nouveau projet de texte ne répond donc pas aux aspirations
fortes, exprimées par les jeunes, les salarié-es et les chômeurs
pour l’accès à l’emploi et sa sécurisation. La création
d’emplois de qualité ne peut pas être synonyme de la casse du
code du travail mais nécessite en revanche un changement de
politique économique et sociale.</div>
<div style="text-align: justify;">
Le gouvernement doit retirer son projet, entendre les propositions
alternatives portées par les organisations de jeunesse et de
salarié-es et en discuter avec elles.</div>
<div style="text-align: justify;">
Fortes de la réussite de cette journée, les organisations
syndicales CGT, FO, FSU, Union syndicale Solidaires, UNEF, UNL, FIDL
appellent les jeunes et les salarié-es à poursuivre et amplifier la
mobilisation dès le 24 mars prochain, jour de la présentation du
projet de loi au conseil des ministres.</div>
<div style="text-align: justify;">
Ce sera une nouvelle étape avant la puissante <b>journée de grève
et de manifestations du 31 mars</b> pour obtenir le retrait de ce projet
de loi et conquérir de nouvelles garanties et protections
collectives.</div>
Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/06421977874204832308noreply@blogger.com0