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vendredi 26 février 2016

La loi El Khomri ou comment en finir avec le code du travail

Depuis trois ans, le Medef est devenu extrêmement offensif pour remettre en cause le modèle social français, pour réclamer des baisses d’impôts et de cotisations sociales, pour exiger la remise en cause du droit du travail. S’appuyant sur son vaste réseau de médias et d’économistes, il prétend cogérer l’État en imposant la réduction de la protection sociale, le report de l’âge de la retraite, la baisse des dépenses publiques. Oubliant leur responsabilité dans la crise financière (avoir laissé les marchés financiers imposer des rentabilités excessives aux entreprises, avoir laissé les banques spéculer sur les marchés au lieu de développer le crédit aux entreprises, ne pas avoir réagi face à la globalisation financière qui plonge les économies dans l’instabilité, avoir organisé la délocalisation de l’industrie, avoir accepté le démantèlement de la politique industrielle française, etc.), le patronat et la technocratie ont trouvé des coupables : les salaires excessifs des salariés (en particulier des salariés à bas salaires) et le droit du travail. Ainsi, le Medef s’est lancé dans une campagne agressive : seuls les chefs d’entreprises seraient productifs et innovants ; ils doivent être les seuls maîtres à bord.  Ils ne créeront des emplois que si leurs exigences sont satisfaites.

mercredi 24 février 2016

Fortifions le code du travail


TRIBUNE PARUE DANS LIBERATION

Par Clémentine Autain, (Ensemble) , Olivier Besancenot, (NPA) , Eric Coquerel (Parti de Gauche) , Gérard Filoche (PS) , Willy Pelletier, (Fondation Copernic) , Pierre Laurent, (PCF) , Eric Beynel, (Solidaires) , Fabrice Angei, (CGT) et Noël Daucé, (FSU) — 20 février 2016

Sous ce quinquennat, les salariés ont perdu des droits. Nous n’accepterons pas que la loi El Khomri les réduise davantage. Le projet El Khomri veut simplifier les licenciements pour favoriser les embauches ? Mais d’expérience on le sait, simplifier les licenciements simplifie juste les licenciements. Et gonfle les dividendes.

Depuis un siècle, le patronat dénonce ce «carcan» que serait le Code du Travail.

«Vos lois sociales coulent une industrie déjà fragile», lançait en 1909 le sénateur Touron, président de l’Association de l’industrie et de ’agriculture françaises, à René Viviani, ministre socialiste du Travail, sous l’impulsion duquel fut écrit le premier Code. En 2006, Laurence Parisot eut ce cri du coeur :

«La liberté de penser s’arrête là où commence le Code du travail.»

Manuel Valls et François Hollande veulent alléger le Code du Travail. Pour quel profit ?

mercredi 3 février 2016

Lundi 8 février 2016 de 18h30 à 20h30

Les lundis de gauche

 Pierre Laurent
« Je souhaite apporter ma pierre, celle du Parti communiste, à un débat nécessaire à gauche, sur les enjeux de la période et les grands défis auxquels la France est confronté. Je le fais en invitant des personnalités, acteurs et actrices du monde associatif, syndical et politique, du monde de la culture et de la recherche, à un dialogue suivi sur les questions du travail, de la sécurité et des libertés, de la transition écologique, sur un nouvel âge de la démocratie, sur les biens communs, le mieux vivre, la voix de la France et de l'Europe, la paix...Et je suis ouvert à tous les dialogues pour inventer une alternative aux politiques suivies aujourd'hui. Je n'accepte pas le scénario ficelé pour 2017 dont on connaît à peu près les premiers rôles : Marine le Pen, François Hollande et Nicolas Sarkozy ou Alain Juppé. De ce scénario, la gauche serait absente et les aspirations populaires défaites. J'agis avec beaucoup d'autres, pour que surgisse d'une démarche collective et citoyenne, un projet commun et une candidature commune. »
En présence de :

Bernard Thibault, syndicaliste
Philippe Torreton, acteur, écrivain
Caroline de Hass, féministe, animatrice de l’appel pour des primaires de gauche

La soirée sera retransmise en direct sur www.pcf.fr

Ils et elles ont annoncé leur présence
les prochains lundis 15, 22 février et 7 mars :
Yannick Jadot - député européen EELV - animateur de l’appel pour les primaires, Marie Desplechin - écrivaine, Mériem Derkaoui - maire d’Aubervilliers, Thomas Piketty - économiste.

Entrée libre

Espace Oscar Niemeyer

2, place du Colonel-Fabien 75019 Paris

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lundi 1 février 2016

Les lundis de gauche

 
« Je souhaite apporter ma pierre, celle du Parti communiste, à un débat nécessaire à gauche, sur les enjeux de la période et les grands défis auxquels la France est confronté. Je le fais en invitant des personnalités, acteurs et actrices du monde associatif, syndical et politique, du monde de la culture et de la recherche, à un dialogue suivi sur les questions du travail, de la sécurité et des libertés, de la transition écologique, sur un nouvel âge de la démocratie, sur les biens communs, le mieux vivre, la voix de la France et de l'Europe, la paix...Et je suis ouvert à tous les dialogues pour inventer une alternative aux politiques suivies aujourd'hui. Je n'accepte pas le scénario ficelé pour 2017 dont on connaît à peu près les premiers rôles : Marine le Pen, François Hollande et Nicolas Sarkozy ou Alain Juppé. De ce scénario, la gauche serait absente et les aspirations populaires défaites. J'agis avec beaucoup d'autres, pour que surgisse d'une démarche collective et citoyenne, un projet commun et une candidature commune. »

Pierre Laurent Secrétaire national du PCF

 
Conférences à l'Espace Niemeyer, - 2 place du Colonel Fabien - 75019 Paris - 18h30 à 20h30
Lundi 1er février :
en présence de :
  • Patrick Weil, historien spécialiste des questions d'immigration et de citoyenneté,
Pouria Amirshahi, député PS, animateur du mouvement en commun
Françoise Dumont, Présidente de la Ligue des droits de l'Homme.
Lundi 8 février :
en présence de :
  • Bernard Thibault, syndicaliste
  • Philippe Torreton, acteur, écrivain
  • Caroline de Hass, féministe, animatrice de l'appel pour des primaires de gauche

Ils et elles ont annoncé leur présence les prochains lundis : 15 et 22 février, 7 mars : Yann Jadot - député européen EELV - animateur de l'appel pour les primaires, Marie Desplechin - écrivaine, Mériem Derkaoui - maire d'Aubervilliers, Thomas Piketty - économiste,