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mercredi 22 juin 2016

Communiqué CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, UNL, FIDL


Loi travail : Les organisations obtiennent le respect du droit de manifester
Le Gouvernement avait franchi un nouveau cap dans sa volonté de bâillonner le mouvement social, en interdisant la manifestation parisienne du 23 juin.
Cette décision représentait une remise en cause grave d'une liberté fondamentale garantie par la constitution : le droit à manifester.
Les organisations ont toujours affirmé leur volonté de manifester pacifiquement.
Après des discussions serrées avec le Ministre de l’Intérieur, les organisations syndicales et de jeunesse ont obtenu le droit de manifester à Paris le 23 juin, sur un parcours proposé par le Ministre de l’Intérieur, ainsi que l’autorisation de manifester le 28 juin, selon des modalités à discuter avec la Préfecture.
Les organisations syndicales et de jeunesse ne se laisseront pas détourner du coeur du problème qu'est le projet de loi travail.
Un projet de loi largement rejeté par une majorité de français, sondage après sondage, mobilisation après mobilisation.
Un projet de loi visant le dumping social, rejeté par la majorité des organisations représentatives du pays et imposé aux forceps aux parlementaires par le 49/3 et la menace de l'utiliser de nouveau.
Les organisations syndicales et de jeunesse appellent les salarié-es, les jeunes, les privé-es d’emploi et les retraité-es à participer à la votation.
Les organisations syndicales et de jeunesse affirment, depuis le début, leur disponibilité pour faire des propositions concrètes, porteuses de progrès social et de nouveaux droits.
Le Président Hollande n'a toujours pas répondu à notre lettre commune adressée le 20 mai dernier.
Le Président Hollande n’a d’autre issue, pour sortir de cette impasse, que de réunir les organisations syndicales et de jeunesse très rapidement.
Les organisations syndicales et de jeunesse appellent les salarié-es, jeunes, privé-es d’emploi et les retraité-es à participer massivement aux manifestations des 23 et 28 juin.
Montreuil, le 22 juin 2016

lundi 20 juin 2016

Théâtre 25 juin

Samedi 25 juin 2016 à 16h
ART STUDIO THEATRE Compagnie conventionnée par la Région Ile de France
Chantier Cultures alternatives -
Sur les pas des créateurs inconnus

Rencontre et dialogue avec
Kazem Shahryari
À l’occasion de la parution de son dernier recueil de poésie aux éditions Lettres Persanes
Couverture du livre Encore Une Nuit Tranquille Et le Concert Poème de l’Ensemble
TELA
Avec
Enzo Barbieri (Guitare)
Thomas Pelle (Guitare)
Lio Teste (Batterie)
Armane Shahryari (Chant)


Kazem Shahryari est poète, dramaturge et metteur en scène citoyen du monde né à Kermanshah (Iran), directeur artistique de l’Art Studio Théâtre. Ses activités théâtrales et poétiques l’ont contraint à l’exil. C’est ainsi qu’il a interrompu son travail en faveur de la liberté à Téhéran pour le continuer… à Paris. Et s’il n’a pas choisi l’exil, il a certainement choisi un jour d’habiter la langue française. Il a obtenu le Premier Prix du Festival International de Poésie d’Oradea (Roumanie 1999) comme poète de langue française et a été désigné meilleur poète par l’International Poetry Translation and Research Centre (Chine 2012).

ENCORE UNE NUIT
ET ARTICULER
Le voyage de cette nuit
La transparence du feu
La danse de l’aiguisement des flammes
Les geignements de tout ce qui nous échappe

Le voyage de cette nuit
C’est de l’art du passé
Du présent et
De l’avenir
C’est l’esprit de mes mains humaines
Qui traverse toutes les dimensions
Solides et ténébreuses
De notre histoire
Et qui se fond en syllabes
Une aube
Dans le mur du monde
Ce voilier sans volonté
Qui se tourne toujours autour de point zéro

C’est l’esprit de mes mains humaines
Qui se fond en syllabes
Un langage pour des vents contraires
A endormir pour veiller
A se réveiller pour rêver
A marcher pour attendre
A se déplumer pour voler
A adorer la source
Pour goûter la nudité
D’une goutte d’eau
Pour se fondre en syllabes
Et
Articuler
Un choc
Une blessure inguérissable
Une pensée

Encore une nuit
Tranquille


Art Studio Théâtre : 299 rue de Belleville
Entrée par 120 bis rue Haxo
75019 Paris
M° Télégraphe ou Porte des Lilas
Réservations : 01 42 45 73 25
lettrespersanes@orange.fr
Entrée libre sur réservation

vendredi 17 juin 2016

Nous continuerons à manifester

Tribune

Par

Pour une trentaine d'intellectuels dont Etienne Balibar et Jacques Bidet, la menace de l'exécutif d'interdire des manifestations à Paris est une raison de plus pour se révolter.

L’attaque délibérée de forces de police et les actes de dégradations d’édifices publics et privés sont clairement réprouvés par les syndicats organisateurs de ces rassemblements.
Il y a aujourd’hui sans doute de multiples raisons de se révolter. Mais les conduites d’agression et de destruction ne peuvent avoir pour résultat que de tourner l’opinion publique contre le mouvement social. Elles font le bonheur du pouvoir, qui les encourage en leur donnant une publicité constante et démesurée, dont l’objet est de rendre illisibles et d’occulter toutes les formes d’expression du mouvement social.
Nous condamnons avec force ces amalgames et manipulations de l’opinion publique. Et nous appelons à la défense du droit de manifester.

Exactions policières

Ce gouvernement joue délibérément la carte de la tension et même davantage : l’option de la provocation irresponsable contre les manifestants, encerclant et bousculant brutalement les cortèges pacifiques, sans égard pour les journalistes, les lycéens jeunes, les salariés âgés, les retraités. Quand a-t-on vu cela dans ce pays ? C’est insupportable, intolérable, indigne. De telles exactions policières, personne n’avait imaginé qu’elles deviendraient la règle sous ce quinquennat.
Il y a là une stratégie constante, engagée depuis l’arrivée de M. Valls au ministère de l’Intérieur et poursuivie aujourd’hui.
Tu es à Sivens. Un jeune type, fac de biologie, t’as les mains en l’air. Aucune sanction, pas d’excuse de M. Valls. Mort pour avoir dit non. Pacifiquement. Tu t’appelles Rémi Fraisse. Le tir de grenade t’arrache le visage. C’était il y a un an.

Le droit de dire «non»

Tu es écolo, c’est la COP 21. Tu vis à Rouen, à Rennes, à Bordeaux, à Paris, à Nantes. C’est sûr qu’avec tes quinze potes, tu constitues une menace grave pour la République. Tu veux juste dire aux puissants de la COP : «cette fois, pas comme à Kyoto, respectez vos engagements !». Tu es fou ou quoi ? À 6 heures du matin, des policiers forcent ta porte. Tout de suite, tu es allongé par terre, ils cassent tout chez toi, éventrent les matelas. Tu es un danger parce que tu veux manifester ? Tu es assigné à résidence, ils reviennent après, de temps en temps.
Tu es ouvrier. À Goodyear. Ou ailleurs, vraiment l’embarras du choix. Tu es licencié. La suite, tu l’as direct devant les yeux : les crédits, tu peux plus payer, la maison, non plus, du boulot, pas avant longtemps; tu t’en sortais à peine, c’est la galère pour longtemps. Pourquoi ? Parce que t’es ouvrier ? Parce que ta «boîte» fait des profits, mais en veut toujours plus. Plus pour qui ? Tu résistes. Tu retiens un DRH. Direction Palais de justice. Tu es criminel de résister. Tu es criminel d’être un syndicaliste qui résiste. Mais un syndicaliste, ça doit faire quoi ?
Et il faut dire : etc. Et il faut croire qu’est de gauche ce gouvernement qui autorise ces violences ? Jusqu’où ira-t-il ? Un autre Malik Oussekine ?
Qui croit-il impressionner ? Sinon lui-même. Pour un instant s’imaginer matador, viril, martial. Il n’est qu’apeuré. Et en tous cas, nous n’allons pas laisser tomber les droits de dire non. Ils viennent des luttes d’hier menées par toute la gauche. Nous continuerons à manifester.
Signataires
Etienne Balibar (philosophe), Jacques Bidet (philosophe), Jérôme Bourdieu (économiste), Christophe Charle (historien), Benjamin Coriat (économiste), Christine Delphy (sociologue), Eric Fassin (sociologue), Olivier Fillieule (sociologue), Bastien François (politiste), Jean-Marie Harribey (économiste), Sabina Issehnane (économiste), Esther Jeffers (économiste), Pierre Khalfa (coprésident de la Fondation Copernic), Rose-Marie Lagrave (sociologue), Frédéric Lebaron (sociologue), Philippe Légé (économiste), Dany Lang (économiste), Willy Pelletier (sociologue), Jonathan Marie (économiste), Gérard Mauger (sociologue), Christian de Montlibert (sociologue), Léonard Moulin (économiste), Gérard Mordillat (romancier), Gisele Sapiro (sociologue), Johanna Siméant (politiste), Violaine Roussel (politiste), Christian Topalov (sociologue)
 

lundi 6 juin 2016

Pantin livré aux promoteurs !!!

Dans la continuité d'un combat mené depuis de nombreuses années par l'association, notamment en octobre dernier à l'occasion de l'enquête publique de la modification n°5 du PLU, nous lançons aujourd'hui une pétition qui sera adressée
  • aux élus d'Est Ensemble (en charge de l'urbanisme de l'agglomération depuis le 1er janvier dernier), 
  • aux élus de la municipalité de Pantin porteurs du projet d'aménagement, @
  • et aux Architectes des Bâtiments de France.
Comme de nombreux pantinois, nous demandons que le Bougnat au 39 rue Hoche ne soit pas détruit et soit intégré dans le projet d'aménagement de la rue et de la place Olympe de Gouges (plus d'information sur: http://sauvonslebougnatpantin.wesign.it/fr)
 
Nous vous invitons à signer cette pétition sur http://sauvonslebougnatpantin.wesign.it/fr, à la diffuser par e-mail à vos contacts et à la relayer sur les réseaux sociaux (Facebook et Twitter). 
 
En vous remerciant par avance,
Bien cordialement,  
 
 
Le bureau de l'association
 
 
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PANTIN PATRIMOINE
52ter, rue Victor Hugo - 93500 Pantin
> pantinpatrimoine@gmail.com
 
 

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samedi 4 juin 2016

Pétition contre l'aéroport NDDL


Pour appeler les électeurs de la Loire atlantique à dire "non" au projet inutile d'aéroport à Notre-Dame-des-Landes lors de la consultation du 26 juin, vous pouvez signer la pétition en ligne ici :


Consultation Notre Dame des Landes du 26 juin

Nous avons toutes et tous une bonne raison de dire NON !