Et, après la manif, au ciné 104, à 20 H 15, à Pantin pour la
projection du film de Françoise DAVISSE "COMME DES LIONS"
sur le combat des PSA Aulnay suivi d'un débat !
Comme des lions raconte deux ans d’engagement de salariés de PSA
Aulnay, contre la fermeture de leur usine qui, en 2013, emploie
encore plus de 3 000 personnes dont près de 400 intérimaires.
Des immigrés, des enfants d’immigrés, des militants, bref des
ouvriers du 93 se sont découverts experts et décideurs. Ces salariés
ont mis à jour les mensonges de la direction, les faux prétextes,
les promesses sans garanties, les raisons de la faiblesse de l’état.
Bien sur ils n’ont pas « gagné ». Mais peut être faut-il arrêter de
tout penser en terme de « gain ». La vie est faite d’expériences, de
risques, d’aventure et de fierté.
Et là, ces deux ans sont une tranche de vie exceptionnelle. Un
moment d’intelligence collective, de moments forts de solidarité, de
démocratie et de révélations.
Communiqué de l'Intersyndicale
CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, UNL, FIDL
Le
gouvernement a présenté le 11 avril dernier, des mesures importantes en
faveur des jeunes (Aide à la Recherche du Premier Emploi, surcotisation
des CDD, amélioration de la rémunération des apprentis, revalorisation
des bourses, prolongation du droit aux bourses, création de places en
BTS….). Pour les organisations CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, UNL, FIDL
ces annonces sont le fruit des fortes mobilisations des jeunes, à
l'appel des organisations lycéennes et étudiantes au côté des salariés.
Elles répondent aux revendications portées de longue date par les
organisations de jeunesse. Les organisations seront particulièrement
vigilantes sur la mise en œuvre de ces mesures pour améliorer la
formation et l'insertion à l'emploi des jeunes.
Pour autant, le
désaccord sur le projet de loi reste entier. Et le 9 avril a permis à
des milliers de personnes de toutes catégories sociales n'ayant pu se
mobiliser jusqu'ici de s'inscrire dans le mouvement. L'opinion publique
soutient cette mobilisation et de nombreuses initiatives se multiplient
au niveau local. Le gouvernement doit poursuivre dans la voie du
dialogue amorcé avec les organisations de jeunesse. Il doit aussi
écouter les organisations de jeunesse et de salariés qui restent
toujours opposées à la loi Travail.
Les organisations signataires
rappellent une nouvelle fois que les pouvoirs publics doivent garantir
le droit à manifester, à se réunir, à s'organiser tout en assurant la
sécurité des manifestants.
Depuis plus d'un
mois, les étudiant-es, lycéen-nes, salarié-es, privé-es d'emploi et
retraité-es sont mobilisés pour exiger le retrait du projet de loi
Travail en discussion au parlement. Le droit du travail doit aujourd'hui
prendre en compte nombre d'enjeux (évolution technique et
technologique, émergence de nouvelles technologies d'information et de
communication, du numérique, transition écologique, évolution des
besoins de la population...) et en mesurer les transformations induites
sur le travail. L'enjeu est offrir des garanties et des droits en
conséquence aux salariés des secteurs privé et public.
A terme,
cette remise en cause de pans entiers du Code du travail risquerait
d'avoir aussi des conséquences sur le statut de la Fonction publique
alors que les agents vivent déjà des situations dégradées.
Les
organisations syndicales dénoncent l'entêtement du gouvernement à
maintenir son projet de loi Travail. Il doit les recevoir et entendre
les revendications des salariés : emploi, salaires et pensions, temps de
travail, protection sociale, garanties collectives, conditions de
travail, égalité professionnelle femme/homme, santé au travail, médecine
du travail, formation permettant des créations d'emplois stables et de
qualité, droits et libertés syndicales… des propositions porteuses de
progrès social et correspondant à la réalité du travail d'aujourd'hui et de demain.
Car dans un contexte de crise aggravé par une politique d'austérité,
lutter contre la flexibilité, contre la précarisation des emplois est
une nécessité.
Les organisations syndicales
(CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, UNL, FIDL) appellent l'ensemble des
salarié-es, privé-es d'emploi, étudiant-es, lycéen-nes, retraité-es à se
mobiliser à nouveau par la grève et à participer massivement aux manifestations le 28 avril prochain.
Dès à présent, elles appellent à l'organisation d'assemblées générales
dans les entreprises et administrations pour assurer le succès de cette
journée et décider de la poursuite de l'action pour obtenir le retrait
de la loi et l'obtention de nouveaux droits.
Elles se saisiront du 1er mai,
pour donner à cette journée de solidarité internationale, un caractère
particulier en pleine mobilisation contre le projet de loi Travail.
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