Le candidat de l'UMP à Pantin nous adresse ce "tweet" suite à notre proposition faite aux autres listes en lice de partager les panneaux d'affichage lors de la campagne des élections municipales :
On remarque sur cette photo que l'affiche du PS recouvre celle de l'UMP, ainsi que celles d'EELV et une des deux affiches de notre liste "Pantin à gauche : l'humain d'abord !". Le PS semble donc avoir entendu notre appel (puisqu'il a tout de même épargné une de nos affiches), mais il apparaît qu'il a encore quelques progrès à faire quant à sa pratique du débat démocratique. Il faut dire que lors de la marche pour la 6ème République du 5 mai 2013, si le Front de Gauche avait été rejoint par des membres d'Europe-Ecologie Les Verts, dont Eva Joly, le Parti Socialiste, lui, avait brillé par son absence. On voit que sur le plan local, le PS n'est pas non plus prêt à rompre avec les anciennes habitudes hégémoniques et l'arrogance des tenants d'une 5ème République dont la nature monarchique fut diagnostiquée déjà en 1964 par un certain François Mitterrand (dans son livre Le coup d'Etat permanent).
D'ailleurs, pour les prochaines élections municipales, de nombreux habitants de Pantin seront encore privés de la possibilité de choisir le maire de la ville où ils vivent pourtant depuis plusieurs années et paient des impôts. En effet, alors que dans son engagement n°50, François Hollande avait promis en 2012 : "J'accorderai le droit de vote aux élections locales aux étrangers résidant légalement en France depuis cinq ans" (reprenant ainsi une promesse déjà faite par François Mitterrand en 1981 !), il a enterré cette mesure en janvier 2013 sous prétexte que la majorité des 2/3 n'était pas réunie au Congrès. Quand on sait que le PS, qui a déjà tous les pouvoirs, n'a rigoureusement aucune chance d'augmenter encore davantage sa majorité aux prochaines élections sénatoriales, on comprend que cette promesse, comme d'autres, ne sera jamais tenue durant ce quinquennat. Pourtant, un gouvernement vraiment de gauche aurait pu mener sur cette question une grande campagne d'éducation populaire avant de consulter la nation par referendum. Il faut croire que le président Hollande et le gouvernement Ayrault, approuvés en tous points par le maire de Pantin Bertrand Kern (grand adepte des fausses consultations par carte T), ont peur de la démocratie. Ou alors, cette promesse n'était-elle destinée cyniquement qu'à obtenir le vote des électeurs d'origine immigrée face à Sarkozy ?
D'ailleurs, pour les prochaines élections municipales, de nombreux habitants de Pantin seront encore privés de la possibilité de choisir le maire de la ville où ils vivent pourtant depuis plusieurs années et paient des impôts. En effet, alors que dans son engagement n°50, François Hollande avait promis en 2012 : "J'accorderai le droit de vote aux élections locales aux étrangers résidant légalement en France depuis cinq ans" (reprenant ainsi une promesse déjà faite par François Mitterrand en 1981 !), il a enterré cette mesure en janvier 2013 sous prétexte que la majorité des 2/3 n'était pas réunie au Congrès. Quand on sait que le PS, qui a déjà tous les pouvoirs, n'a rigoureusement aucune chance d'augmenter encore davantage sa majorité aux prochaines élections sénatoriales, on comprend que cette promesse, comme d'autres, ne sera jamais tenue durant ce quinquennat. Pourtant, un gouvernement vraiment de gauche aurait pu mener sur cette question une grande campagne d'éducation populaire avant de consulter la nation par referendum. Il faut croire que le président Hollande et le gouvernement Ayrault, approuvés en tous points par le maire de Pantin Bertrand Kern (grand adepte des fausses consultations par carte T), ont peur de la démocratie. Ou alors, cette promesse n'était-elle destinée cyniquement qu'à obtenir le vote des électeurs d'origine immigrée face à Sarkozy ?
Jean-Luc Mélenchon utilise souvent le terme "solférinien" pour dire qu'il ne reste au Parti Socialiste que son adresse (rue de Solférino). A Pantin, nous voyons de même, sur des affiches destinées à occuper l'espace urbain mais dépourvues de tout message politique, qu'il ne lui reste plus que son logo (le poing et la rose). Après 13 ans de mandature PS-EELV dans notre ville, le changement à gauche, c'est décidément le Front de Gauche qui le porte, comme en attestent nos propositions pour faire de Pantin une ville citoyenne, discutées, amendées et enrichies lors d'ateliers programmatiques participatifs.
Quant à notre liste "Pantin à gauche : l'humain d'abord !", elle continue sa campagne autonome et conquérante, avec un premier signe encourageant : nos affiches ont réussi l'exploit de tenir plusieurs jours avenue Jean Lolive !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire